La Commission épiscopale Justice et Paix du Burkina (CJP-Burkina), à travers l’Initiative Paix au Sahel (SPI), a officiellement lancé, ce jeudi 24 avril 2025 à Ouagadougou, la 4e édition du Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale (PJPCS). Ce Prix vise à encourager et à valoriser le travail des professionnels des médias qui s’investissent en faveur de la promotion de la paix et du renforcement de la cohésion sociale au Burkina.
La 4e édition du Prix du journalisme pour la paix et la cohésion sociale (PJPCS) a été officiellement lancée ce jeudi 24 avril 2025 à Ouagadougou.
Cette initiative est portée par la Commission épiscopale Justice et Paix du Burkina (CJP-Burkina), dans le cadre de l’Initiative Paix au Sahel, mise en œuvre par l’Église catholique au Burkina depuis 2019.
Cette édition se déroule sous le thème :
« Renforcement de la paix et de la cohésion sociale à travers la promotion de la résilience, du dialogue communautaire, la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation. »
L’abbé Hermann Ouédraogo, Secrétaire général régional de la SPI, a expliqué que ce thème invite à une réflexion collective sur les leviers d’une paix durable. « La résilience, parce que nos communautés font preuve d’une capacité admirable à faire face à l’adversité ; le dialogue communautaire, parce qu’il est le socle d’un vivre-ensemble harmonieux ; et la lutte contre l’extrémisme, parce qu’il nous faut opposer à la haine une réponse fondée sur les valeurs d’éducation, de justice, de dignité humaine et d’amour. », a-t-il souligné.

L’abbé Ouédraogo a rendu hommage à l’engagement des journalistes dans un contexte difficile.« Vous, hommes et femmes de médias burkinabè, êtes embarqués, comme tous vos concitoyens, dans cette longue, dure et âpre lutte pour la paix. Le défi majeur est de conjuguer le devoir de transmettre l’information vraie et juste avec la perspective de construire une société apaisée. Grâce à vos plumes, vos micros et vos caméras, vous tissez chaque jour les fils d’un récit collectif qui appelle à l’unité et à la cohésion. », a-t-il déclaré.
Selon Gérard Zongo, Coordonnateur national de la SPI, ce Prix entend récompenser les professionnels des médias qui œuvrent activement à la promotion de la paix et de la cohésion sociale. Il a précisé que quatre catégories sont concernées à savoir la radio, la télévision, la presse écrite et la presse en ligne. Les œuvres soumises doivent avoir été publiées entre le 1er septembre 2024 et le 20 mai 2025, exclusivement en langue française.

Pour garantir l’objectivité du processus, un jury de cinq membres sera mis en place par la CJP-Burkina. Celui-ci sera composé de professionnels des médias, de spécialistes de la communication ainsi que de personnes engagées dans les questions de paix. Gérard Zongo a souligné que le jury est souverain et que ses décisions ne sauraient être contestées.
De son côté, Juvénal Somé, communicateur de la SPI, a apporté des précisions sur les conditions de participation. Il a indiqué que tout journaliste exerçant dans un organe de presse burkinabè reconnu peut prendre part au concours. Toutefois, chaque candidat est autorisé à soumettre une seule œuvre et cela, dans une seule catégorie.
Juvénal Somé a également précisé que le lauréat du premier prix recevra la somme de 500 000 FCFA accompagnée d’un trophée et d’une attestation. Le deuxième prix comprend un montant de 300 000 FCFA et une attestation, tandis que le troisième prix est composé de 200 000 FCFA et d’une attestation.
En complément de ces distinctions principales, des prix spéciaux seront offerts par des structures partenaires. Ces distinctions additionnelles, attribuées selon les thématiques prioritaires de chaque partenaire, sont dotées de montants variant entre 200 000 et 350 000 FCFA.
Profitant de l’occasion, les responsables de la CJP-Burkina et de l’Initiative Paix au Sahel ont lancé un appel à d’autres partenaires, institutions et entreprises, les invitant à rejoindre l’initiative, tant pour cette édition que pour les suivantes.