Le Comité National de Lutte Contre la Drogue (CNLD) au Burkina a organisé sa 18ème Assemblée générale ordinaire ce jeudi 27 avril 2023 à Ouagadougou pour dresser le bilan de la mise en œuvre du programme d’activités écoulé, examiner et adopter le programme d’activité de 2023 et recevoir des orientations visant à améliorer les interventions futures.
Par Mahomed Nitiema (stagiaire)
Le comité national de lutte contre la drogue au Burkina Faso tient sa 18ème Assemblée générale ordinaire à Ouagadougou. C’est l’occasion pour le comité de faire le bilan de ses activités durant l’année écoulée et adopter son nouveau programme pour 2023.
Il ressort que la drogue freine le développement du pays et constitue un handicap à l’épanouissement des jeunes surtout des élèves.
«La drogue est la cause de plusieurs maux comme l’incivisme, la violence, le crime et peut être un vecteur de maladie tel que la folie, le VIH-SIDA, la Tuberculose pouvant causer la mort » selon le Contrôleur général de police, Emanoël Kaboré Secrétaire Permanent du Comité National de Lutte contre la Drogue (CNLD).
La consommation de la drogue a pris des proportions inquiétantes au Burkina Faso ces dernières années. Le Burkina est passé du statut de pays transit à une zone de production et de consommation massive de drogue.
La drogue impacte beaucoup la société burkinabè, selon le Secrétaire permanent du comité national de lutte contre la drogue, plusieurs saisies de stupéfiants ont été opérées en 2022. «La quantité de drogue saisi en 2022 s’élève à 241 tonnes de drogue et plus de 400 cartons d’alcool frelaté », dit-il.
Le pays travaille à trouver des solutions pour diminuer, voire stopper la consommation. «Il est urgent de mettre en place des programmes axés sur le développement de compétences sociales, des approches et des apprentissages permettant aux jeunes d’acquérir des aptitudes spécifiques les aidant à résister aux pressions négatives, notamment l’offre de la drogue» affirme Emanoël Kaboré, Contrôleur général de police et Secrétaire permanent du CNLD.
Le Ministre délégué à la sécurité, Mahamadou Sana, représentant le ministre de l’Administration territoriale à l’ouverture de l’Assemblée générale ordinaire a expliqué que « des réformes politiques de lutte contre la drogue sont envisagées, lesquelles réformes permettront de prendre en compte les orientations politiques internationales. »
Selon lui « des perspectives de réformes politiques en matière de lutte contre la drogue sont envisagées notamment la relecture de la loi portant code des drogues et l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre la drogue ».
Le ministre délégué à la sécurité, monsieur Sana ajoute que : « Ces réformes permettront de prendre en compte les orientations politiques internationales, à savoir la réduction de l’offre et la demande, la réduction de risques »