Le Burkina Faso amorce la saison pluvieuse de l’année et déjà de grosses pluies sont enregistrées sur l’ensemble du territoire. Et, selon les prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques (PRESASS), les mois de juillet, août et septembre seront éprouvants. l’Agence nationale de la météorologie invite à la prudence.
Par Fred Ido.
Les Burkinabè devront se préparer à vivre de grosses pluies cette année avec des risques d’inondations, des pertes en vies humaines et animales, des pertes de cultures pour ne citer que ceux-là.
C’est pourquoi le directeur général de l’Agence nationale de la météorologie, Joël Zoungrana, qui donne l’information à la faveur d’un atelier qu’il a organisé le mardi 21 mai 2024 à Ouagadougou invite également à la prudence.
En effet, il a expliqué que « pour les mois de juillet août septembre, les prévisions donnent des tendances excédentaires anormales.»
Ce qui signifie, à l’en croire, qu’il est attendu des cumuls pluviométriques supérieures à ce qu’on a pas l’habitude d’observer au Burkina Faso.
Le directeur général de l’Agence nationale de la météorologie, Joël Zoungrana, a par ailleurs indiqué que les mois de juin, juillet, août, prévoient aussi des cumuls exédentaires à tendance normales sur la majeure partie du territoire.
Ce qui sous entend que pour d’autres parties comme le sud-Ouest, les tendances prévues sont normales à déficitaires.
En termes clairs: «ce qu’on va observer va être proche de la situation normale mais ça peut être proche aussi de la situation déficitaire», a-t-il dit.
Or, l’année écoulée, les Burkinabè avaient connu une situation globalement humide sur toute l’étendue du territoire burkinabè et un début normal à tardif de la saison des pluies.
Mais cette année 2024, la situation sera faite de risques d’inondation, de destruction de culture et «susceptibles d’évoluer les prochains mois», selon le directeur général de l’ANAM.BF
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