Une délégation de la Maîtrise d’Ouvrage de l’Aéroport de Donsin (MOAD) et de la mission de la Banque islamique de développement (BID), principal bailleur de fonds du projet de construction de l’aéroport international de Donsin, ont effectué une visite sur le terrain le lundi 29 avril 2024. L’objectif était de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux.
Une délégation de la Banque islamique de développement (BID) et le directeur général de la Maitrise d’ouvrage de l’aéroport de Donsin (MOAD) ont entrepris une visite sur le terrain du lot 2A de l’Aéroport International de Donsin.
Une localitée située à 35 kilomètres de Ouagadougou dans la commune de Loumbila.
Ce lot comprend la piste d’atterrissage, les balisages, les parkings avions, la clôture OACI et l’assainissement côté piste.
Cette visite a permis à la BID de constater le niveau d’avancement des travaux essentiels pour l’infrastructure aéroportuaire et d’échanger avec l’unité de gestion du projet ainsi que les administrations impliquées dans sa mise en œuvre.
Zakaria Sieba, directeur général de la MOAD , a précisé que sur les 15 lots en maîtrise d’ouvrage publique, 14 ont effectivement démarré, pour un taux de mise en œuvre total de 86 % au 22 avril 2024. Pour le lot 2A, le taux d’avancement physique est de 92 %.
« Nous espérons déjà rendre disponibles les infrastructures dès fin juillet. Il ne reste que des travaux de finition. Nous prenons les dispositions pour que l’aéroport soit opérationnel fin 2025 », a déclaré M.Sieba
Il a également mentionné que la BID a accompagné le projet avec plus de 100 millions de dollars US (soit près de 62 milliards de FCFA).
Le chef de projet aéroport de Donsin à la BID, Walid Kane, s’est dit satisfait des progrès réalisés, déclarant : « Notre appréciation de l’état d’avancement des travaux est très, très positive! Nous félicitons la Maîtrise d’Ouvrage de l’Aéroport de Donsin (MOAD) et le gouverneur de la BID au Burkina Faso, pour le travail bien fait ».
Il a également souligné une amélioration significative dans plusieurs domaines, notamment la communication et le niveau d’exécution du projet. « On sent une amélioration considérable du niveau d’exécution du projet, de la communication, etc. Il y a toujours des pistes de réflexion pour améliorer les choses. Mais globalement, je pense qu’on a une équipe très à point techniquement, qui maîtrise la situation. Globalement, nous sommes satisfaits », a-t-il ajouté.
Il convient de noter qu’en 2019, la phase 1 du projet était estimée à 436,831 milliards FCFA, avec 381,313 milliards pour la partie civile et 55,518 milliards pour la partie militaire.
En novembre 2022, le coût actualisé du projet a atteint 500 milliards FCFA, couvrant des améliorations techniques, l’extension de la voie express et d’autres ajustements nécessaires.