Le Burkina renforce son engagement en matière de sécurité nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC) avec un projet de son Plan d’action national. Un atelier de trois jours, organisé du 28 au 30 janvier 2025 à Ouagadougou par le ministère des Affaires étrangères, vise à finaliser ce document.
Par Gérard Guelbéogo
Lors de la cérémonie d’ouverture, l’ambassadeur Issa Boro, secrétaire général du ministère en charge des Affaires étrangères, a souligné l’importance de la validation du Plan d’action dans la prévention des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC).
Il a rappelé que le Burkina a adhéré, en mai 2015, à l’initiative des centres d’excellence pour la réduction de ces risques, lancée par l’Union Européenne en 2010.
« Selon l’ambassadeur Issa Boro, la situation actuelle de notre pays, associée aux risques des NRBC, requiert notre vigilance et commande la mise en œuvre d’outils appropriés à l’instar d’un Plan d’action national cohérent, réaliste, afin d’éviter que ces substances ne se retrouvent entre les mains des personnes mal intentionnées », rapporte la Direction de la communication du ministère.
Le Colonel Boukari Baggna, Directeur des opérations de maintien de la paix et du désarmement, a précisé que la gestion des risques NRBC est une question qui implique plusieurs ministères.
A titre d’exemple, il a énuméré ceux de la Défense, de la Sécurité, de la Santé, de l’Énergie et de l’Enseignement supérieur. Il a également cité la commune de Ouagadougou.
L’Union Européenne participe également à cet atelier. Par la voix de son expert OSA-NAS-REGION, Youssef Hemimou, il a réaffirmé son soutien au Burkina dans l’élaboration de ce plan, à travers une assistance technique et des conseils.