Ce mardi 12 mars 2024, le secrétaire général du ministère de l’urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat, Maxime Tiendrébeogo a procédé au lancement officielle de la plateforme numérique de collecte de données des acquéreurs de parcelles et de logements auprès des promoteurs immobiliers précédemment agréés et des coopératives d’habitat. L’objectif est d’avoir, à terme, la situation réelle et exhaustive du passif de la promotion immobilière privée.
Trouver une solution à la situation foncière créée par les promoteurs immobiliers au Burkina. C’est dans ce cadre qu’un comité mis en place au sein du ministère en charge des affaires foncières a initié une plateforme numérique de collecte de données sur les parcelles et les logements.
Cette plateforme numérique, selon Maxime Tiendrébeogo, concerne toute personne ayant acquis une parcelle ou un logement avec un promoteur immobilier précédemment agréé ou une coopérative d’habitat, de 2008 à ce jour.
Il est donc demandé à l’acquéreur, explique-t-il, d’apporter les informations relatives au document de la parcelle ou du logement, à la superficie, au coût de la parcelle ou du logement.
En outre, la viabilisation du site, notamment l’ouverture et le rechargement des voies d’accès, l’adduction en eau potable, en électricité et l’éclairage public entre autres sont autant d’informations nécessaires à fournir, à en croire le secrétaire général du ministère de l’urbanisme.
Il précise par ailleurs que « toutes ces informations sont attendues des acquéreurs, du 12 mars 2024 au vendredi 22 mars 2024 , à 24 heures 00 mn sur la plateforme www.passif-immobilier.bf ». Elles concernent, a-t-il rappelé, tout achat.
Car, poursuit-il, l’objectif final est de faire une confrontation à travers des auditions avec les promoteurs immobiliers pour mieux comprendre la situation réelle sur le terrain.
Maxime Tiendrébeogo rassure qu’il ne sera pas question « de mâter ni l’acquéreur, ni le promoteur ; au contraire, c’est pour résoudre le passif pour que ceux qui doivent être réhabilités le soient et d’avoir des documents en sécurité. »
Pour ce faire, il insiste en invitant « les acquéreurs à renseigner la plateforme numérique, afin de ne pas être exclus du traitement futur ».
Par ailleurs, le secrétaire général du ministère des affaires foncières informe l’opinion que « toute personne intéressée par l’exercice de la promotion immobilière que l’activité demeure soumise à agrément. ».
Et que « le dispositif institutionnel et juridique de la commission nationale d’agrément pour l’exercice de l’activité de promotion immobilière suivant les dispositions de la nouvelle loi est fin prêt.»