Le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré a déclaré samedi 5 octobre 2024, sur les antennes de la radio nationale, qu’il a retiré plusieurs permis miniers au Burkina Faso sans plus préciser les noms des sociétés concernées.
Par Hakim Hien
Le secteur minier au Burkina Faso est depuis quelques années, la locomotive de l’économie du pays. Cependant, les sociétés minières sont confrontées à l’insécurité qui réduit l’exploitation et l’exploration minière.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022, des efforts sont faits pour garantir de meilleures conditions de travail à ces sociétés minières. Par ailleurs, le gouvernement a introduit plusieurs reformes et crée de nouvelles structures en vue d’aller vers un véritable contrôle des ressources minières par l’état.
Ce samedi 5 octobre 2024, le chef de l’état, le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé dans un grand oral sur la radio nationale qu’il a retiré plusieurs permis miniers.
« Il y avait des permis miniers qui avaient été donnés à des puissances qui refusent carrément de nous accompagner. Au jour d’aujourd’hui, il y a un bon nombre de permis que j’ai retiré et on va continuer de retirer.», a déclaré le président du Faso.
« Vous pensez que quoi?», a interrogé le chef de l’état avant de répondre que : «ça va influencer forcement sur nous parce qu’ils ne sont pas contents, forcement sur le volet sécuritaire, il faut qu’on s’apprête. Voilà pourquoi au tout début, nous n’avons pas parlé des permis, nous attendons d’être à un certain niveau aussi. C’est par étape. Je pense que y a forcement un lien (l’insécurité ndlr) mais nous avons pris en compte cette donnée », a t-il ajouté
Le chef de l’état répondait à une question d’un auditeur lors de son grand oral sur la radio nationale. Cet auditeur lui avait posé la question, sur l’impact que le retrait des forces françaises a eu sur la lutte contre le terrorisme.
Le capitaine Ibrahim Traoré a aussi indiqué qu’en plus de la France, il y avait d’autres forces étrangères au Burkina Faso. Le pays a demandé à ces forces de partir. Elles ont quitté le Burkina en silence, selon le chef de l’état.