L’ association Fondation Espoir et Sourire ( FONDES) organise la 3e édition du salon international de la famille de Ouagadougou qui s’est ouvert ce vendredi 17 mai 2024 dans la capitale du Burkina Faso. Elle est placée sous le thème : «Education à la vie familiale : rôle et place de la famille » et prendra fin demain.
Par Prisca Konkobo
Le salon international de la famille de Ouagadougou qui se tient du 17 au 18 mai 2024 vise à créer un cadre d’échanges, de partages pour tous les acteurs qui sont dans la promotion, dans l’éducation, la sensibilisation des familles et de l’enfant.
Cette 3è édition est placée sous le thème, «Éducation à la vie familiale: rôle et place de la famille». Selon Germaine Kafando, présidente de l’association FONDES et promotrice du salon international de la famille de Ouagadougou, le choix de ce thème se justifie aisément. En ce sens que: « C’est au sein de la famille que nous pouvons apprendre comment éduquer nos enfants, comment les parents peuvent prendre leurs responsabilités, comment les amener à prendre leurs responsabilités et comment amener les enfants à l’écoute , à être des enfants exemplaires», explique-t-elle.
Pour sa part, Romain Désiré Compaoré , secrétaire général du ministère chargé de la Famille estime que la famille est le noyau de la société.
De ce fait, il déclare: «Nous devons rester unis. Chaque membre de la famille doit contribuer au bon fonctionnement de la famille. C’est en cela que nous allons grandir, si la famille est en crise, c’est toute la société qui sera en crise. C’est cette famille qui alimente la société».
L’innovation majeure de cette 3e édition du salon international de la famille de Ouagadougou est l’instauration des champions nationaux SIFAO. Cela consiste, selon Germaine Kafando, à donner l’occasion à 14 élèves qui seront comme des sensibilisateurs que d’autres enfants vont écouter.
Ghislaine Sawadogo, une championne nationale, renchérit l’idée en indiquant que les champions nationaux sont chargés de sensibiliser leurs camarades sur les dangers qu’ils encourent. «Nous avons été formés dans divers domaines comme la lutte contre les stupéfiants et nous devons les sensibiliser sur les conséquences néfastes des stupéfiants», déclare-t-elle.