Dans cette deuxième partie de notre reportage sur les troupes finalistes de Ziniaré qui se préparent pour la SNC 2024 à Bobo Dioulasso, l’accent est mis sur leurs difficultés. Toutes choses qui pourraient les empêcher d’être lauréates.
A la phase de sélection des troupes devant prendre part à la SNC 2024, les membres du jury ont fait des observations.
Ces rapports techniques ont été transmis à chaque troupe pour lui permettre de s’améliorer.
Ils sont au total 100 acteurs culturels composés de 88 artistes pour la catégorie arts du spectacle, 4 en art culinaire, 4 en lutte traditionnelle et 4 pour le tpir à l’arc.
Selon Rasmané Congo de la troupe «Djiguya»: « On veut tout harmoniser, mettre l’accent sur les observations faites par le jury lors des phases finales régionales. »
Quant à Saîdou Compaoré, de la troupe «Tabita de Tamissi», il se dit rassurant : « Nous sommes confiants.»
Cependant, face aux difficultés diverses, les artistes ont lancé un cri de cœur : « Nos instruments et accoutrements sont vétustes et ont besoin d’être renouvelés.»
Ils ont ajouté: «Nous manquons de soutien financier de la part des fils de la localité afin de mieux nous préparer et de remporter la coupe »
« Que ceux qui ont la possibilité d’accompagner ces artistes pour une meilleure préparation dans la sérénité le fassent car ils en ont besoin » lance Bernard Saba, directeur régional de la Culture, des arts et du tourisme de la région du Plateau central.
« J’appelle toute bonne volonté à agir afin que les troupes puissent bien se préparer comme il se doit», a-t-il précisé.
Ce sont des difficultés qui, selon les artistes, peuvent être à la base de leurs insuccès à la SNC de Bobo Dioulasso.
