Le syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID) a clôturé, ce 25 novembre 2023, son 16e congrès ordinaire de renouvellement de ses instances.
Le syndicat national des agents des impôts et des domaines (SNAID) a tenu du 23 au 25 novembre à Ouagadougou son 16e congrès ordinaire.
Cette rencontre a servi de cadre pour le renouvellement de ses instances et à l’adoption d’une nouvelle plate-forme revendicative.
Cela a été aussi l’occasion d’analyser la situation nationale. Selon les militants du SNAID, la situation nationale est marquée par cette « guerre civile réactionnaire imposée à notre peuple par l’impérialisme français».
Cette guerre a entraîné une crise humanitaire et une crise liée à la cherté de la vie due aux nouvelles taxes imposées par le gouvernement, indique le SNAID qui a renouvelé ses instances.
Un bureau de 9 membres a été élu avec à sa tête Zakaria Bayiré, reconduit secrétaire général de cette structure syndicale.
Selon ce dernier, « le syndicat se porte bien ». Cependant, le SNAID à travers son Secrétaire Général a relevé dans leur analyse qu’ « ils ont demandé aux agents de mobiliser les recettes et pourtant les moyens ne suivent pas pour faire le travail».
L’effectif de la Direction générale des impôts est en train de diminuer, a-t-il dit, «parce qu’il y a des départs à la retraite qui n’ont pas été remplacés».
À titre d’exemple, il explique qu’entre 2019 à 2022, il y a eu 75 travailleurs partis à la retraite sans qu’ils ne soient remplacés.
Face à cette situation, les militants du SNAID ont adopté une nouvelle plateforme revendicative qui synthétise les préoccupations des travailleurs des impôts.
Elle contient, à en croire le Secrétaire général du SNAID Zakaria Bayiré, des points qui sont liés à la fiscalité, c’est-à-dire que « le SNAID compte demander au gouvernement de mener une politique fiscale qui puisse préserver le pouvoir d’achat des ménages».
Il y a également des questions, poursuit-il, liées à la carrière des travailleurs des impôts et au cinquantenaire en préparation.
Par ailleurs, le syndicat s’insurge contre l’atteinte des libertés démocratiques et syndicales, les enlèvements et les réquisitions qui ne respectent pas les règles en la matière.