Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, a rencontré la diaspora burkinabè au Qatar, le 24 mars 2025, en marge de sa visite. Il a rassuré les compatriotes sur la situation actuelle au Burkina et a dénoncé les fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux, appelant à la solidarité et à la mobilisation autour des efforts de développement et de sécurité du pays.
En marge de sa visite d’amitié au Qatar, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, a rencontré ce 24 mars 2025, la communauté burkinabè vivant dans l’Emirat, répondant aux préoccupations des citoyens et apportant des clarifications sur l’évolution de la situation au Burkina.
Lors de la rencontre, Karamoko Jean Marie Traoré a fait le point des avancées réalisées par le Burkina dans sa lutte contre l’insécurité et ses efforts de reconstruction.
Il a souligné que « plus de 70% du territoire a été reconquis » et que « plus de 2 000 écoles ont rouvert leurs portes ». Le ministre a également mis en avant des progrès dans des secteurs clés tels que l’agriculture, la santé, l’industrialisation et les infrastructures. « En plus du volet sécuritaire, ce sont des brigades de développement qui sont en train d’être mises en place dans toutes les 13 régions du Burkina Faso », a-t-il précisé.

Ces succès, selon le ministre, sont régulièrement minimisés par des ennemis du pays qui propagent des messages de division, notamment sur les réseaux sociaux.
Il a lancé un appel à la diaspora pour qu’elle ne cède pas aux rumeurs et reste solidaire des autorités burkinabè. « On vous ment sur les réseaux sociaux. A chaque fois que nous engrangeons des succès, l’ennemi trouve une autre méthode pour créer des fissures au sein des communautés », a expliqué Karamoko Jean Marie Traoré.
Le chef de la diplomatie burkinabè a insisté sur le fait que les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux visent à semer la discorde parmi les Burkinabè, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. « C’est une autre stratégie pour diviser les populations en plus de la perfidie », a-t-il ajouté.
Il a également rappelé que l’effort de paix ne se limite pas aux contributions financières, mais inclut aussi l’action collective pour se déconnecter des pages malveillantes et éviter de propager des informations infondées. « L’effort de paix, ce n’est pas seulement les contributions financières, c’est aussi se déconnecter des pages malveillantes et éviter de partager les informations infondées sur la toile », a-t-il martelé.
La diaspora burkinabè au Qatar, estimée à environ 400 membres, est composée notamment d’enseignants-chercheurs, de fonctionnaires, de spécialistes en droit islamique, de professionnels du secteur privé, de religieux musulmans, ainsi que d’élèves et d’étudiants. Elle a exprimé son soutien aux autorités du Burkina et sa volonté de participer à la reconstruction du pays.
Lors des échanges, les membres de la communauté ont encouragé le gouvernement à poursuivre ses efforts pour récupérer l’intégrité du territoire national et mettre en œuvre des réformes pour assainir les réseaux sociaux et lutter contre la corruption.
Des préoccupations ont été exprimées au sujet des démarches administratives, telles que l’obtention de passeports et les difficultés rencontrées sur les routes.
Le ministre a rassuré ses compatriotes, annonçant que des mesures étaient en cours pour simplifier les procédures d’obtention des documents d’identité et de voyage, en collaboration avec les ministères de la Sécurité et de l’Économie numérique.
En conclusion, il a salué l’engagement exemplaire de la diaspora burkinabè au Qatar et réaffirmé l’importance de respecter les lois du pays d’accueil pour éviter des situations fâcheuses. Il a également exprimé sa gratitude envers la communauté pour son soutien constant au Fonds de soutien patriotique.