La Coalition des Associations de Défense des Droits de l’Homme (CADDH) a annoncé dans un communiqué parvenu à Libreinfo.net, le 13 juin 2023, un boycott «séquentiel et graduel» des téléphonies mobiles au Burkina Faso.
Par Nicolas Bazié
C’est un boycott qui entre dans le cadre d’une opération dénommée « Vent du salut ». Elle vise, entre autres, la baisse des tarifs des services de communication électronique au Burkina Faso.
Dans cette dynamique, la Coalition des associations de défense des droits de l’homme (CADDH) compte identifier un opérateur, désactiver la puce dudit opérateur, de longues heures durant ou la journée entière.
Un exercice, qui selon la coalition va être repris avec un autre réseau de téléphonie, ainsi de suite, jusqu’au dernier. C’est ce que les responsables de la CADDH ont appelé: un boycott «séquentiel et graduel» des téléphonies mobiles. Ils disent se réserver le droit de publier ultérieurement le calendrier du boycott.
Dans un communiqué rendu public, la coalition dit vouloir la réduction des tarifs des services ; l’amélioration de la qualité des services, avec des investissements probants ; une meilleure gestion des bonus ; l’arrêt du système de validité des services ; la fin du paiement des services après-vente (Orange Money & Moov Africa).
Les consommateurs sont invités « à rester mobilisés et déterminés, en attendant les mots d’ordre à venir». La coalition invite surtout les organisations citoyennes, les influenceurs, les leaders d’opinion et les artistes à se joindre à « la dynamique pour l’amplifier et lui réserver un écho retentissant et déterminant.»
Le 24 mai 2023, l’Association nationale des opérateurs de télécommunications (ANOTEL) qui regroupe Moov Africa, Orange et Telecel Faso, avait décidé, après concertation, de l’octroi de 10% du volume data supplémentaire sur les forfaits classiques de connexion internet mobile. Ce que rejette la CADDH.
