L’Union Africaine des ONGs de Développement (UAOD) et le Cadre de concertation des organisations intervenant sur le genre et la participation citoyenne des femmes au Burkina Faso, ont tenu un point de presse, le lundi 23 novembre 2020 à Ouagadougou. L’ONG a livré son rapport sur le déroulement des élections couplées du 22 novembre.
Par André-Martin Bado et Ramata Diallo, stagiaire
Au lendemain des élections présidentielle et législatives de 2020, l’Union africaine des ONGs de développement (UAOD) et le Cadre de concertation des organisations intervenant sur le genre et la participation citoyenne des femmes au Burkina Faso se disent satisfaits du bon déroulement du scrutin, en particulier, la participation des femmes et des jeunes dans le processus électoral.
La coordinatrice pays du cadre, Martine Yabré, a félicité la CENI et les leaders des partis politiques qui ont pris en compte le genre.
A en croire la coordinatrice, sur un total de 6 490 162 inscrits à l’élection présidentielle, il y avait 3 039 620 femmes et 3 450 542 hommes. Quant aux élections législatives, sur un total 6 467 091 inscrits, 3 035 429 femmes et 3 431 662 hommes.
Pour Angélique Ouédraogo, membre de la chambre de veille citoyenne, l’engagement des jeunes est à encourager, car ces jeunes ont pu aider des personnes vivant avec un handicap à voter.
Selon les membres de veille de l’ONG, des irrégularités ont été révélées « l’arbre ne doit pas cacher la forêt, dans certains endroits les bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir leur porte à 6h parce que le matériel n’était pas disponible. Aussi certaines personnes qui avaient l’ancienne carte n’ont pas pu voter parce qu’il n’y avait pas leur nom sur la liste électorale », a affirmé Emma Dabre, membre de concertation de la chambre de veille citoyenne.
Au terme de cette conférence, des recommandations ont été formulées par l’UAOD à l’endroit des acteurs du processus électoral.
Il est demandé à la CENI d’améliorer le déploiement du matériel électoral, renforcer la formation des membres des bureaux de vote et tenir compte des personnes en situation de handicap. Quant à l’accès aux bureaux de vote, désagréger les fiches de dépouillement en tenant compte du genre.