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CAN 2022 : une précampagne tumultueuse pour les Etalons

CAN 2022
Le Burkina affiche de grandes ambitions pour la CAN “Cameroun 2022”,  mais le climat dans lequel cette campagne se prépare, est loin d'être rassurant.

Le Burkina affiche de grandes ambitions pour la CAN “Cameroun 2022”,  mais le climat dans lequel cette campagne se prépare, est loin d’être rassurant. Entre problèmes judiciaires et polémiques sur certains joueurs convoqués ou pas, les hommes de Kamou Malo naviguent dans une eau trouble.

Par Marcel Yé

L’objectif du Burkina à la Coupe d’Afrique des Nations  »Cameroun 2022 », est bien-sûr de ramener le trophée à Ouagadougou ou au pire, atteindre les demi-finales. Pour ce faire, les Etalons doivent bénéficier de conditions optimales de préparation et un climat de travail serein. Mais force est de constater que le Onze National burkinabè est actuellement en proie à des bisbilles qui, en général, ne favorisent pas l’atteinte de grands objectifs.

D’abord, sur la liste des 29 joueurs présélectionnés par le coach Kamou Malo, l’absence du milieu de terrain Bryan Dabo a laissé naître un débat pernicieux sur les relations entre l’entraîneur et certains joueurs. Le sélectionneur a dû justifier que son choix était purement sportif. N’empêche que l’absence de Dabo fait des mécontents au sein du public sportif et peut-être aussi au sein de l’équipe.

L’affaire Yacouba Nasser Djiga est venue enfoncer le clou. Le club suisse du FC Bâle a refusé de libérer le jeune défenseur burkinabè convoqué pour disputer la CAN. Nasser Djiga a décidé de s’aligner sur la décision de son club en dépit des tentatives de la Fédération Burkinabè de Football (FBF), notamment à travers son Team Manager Aristide Bancé. Un camouflet pour la FBF même si le débat n’est pas encore clos. Le pire, est que cette situation divise encore plus le monde du football burkinabè entre ceux qui condamnent l’attitude de l’ancien joueur du Vitesse FC de Bobo Dioulasso et ceux qui comprennent sa décision d’esquiver la sélection nationale.

Enfin, les affaires judiciaires intestines constituent un véritable poison qui pourrait aliéner le climat de cette précampagne. Pour la première fois, des affaires judiciaires opposent des acteurs au sommet du football burkinabè.

D’une part le bras de fer entre le capitaine des Etalons Bertrand Traoré et le directeur sportif de SALITAS FC Boureima Maïga, qui n’a pas encore trouvé issue puisque l’affaire en diffamation contre le Sieur Maïga est amenée en appel après une condamnation en première instance du  »Bras Droit » du Colonel Yacouba Ouédraogo.

D’autre part, le duel entre le Colonel Sita Sangaré, l’ex-président de la FBF et l’actuel président Lazare Banssé. Le premier accusant le second de lui avoir prêté dans un communiqué officiel, des propos qui ne sont pas les siens, sur le repport éventuel de la CAN camerounaise.

Fort heureusement, le ministère des sports s’est saisi de cette affaire pour un solutionnement à l’amiable plutôt qu’une issue judiciaire. Cette démarche semble avoir porté fruit puisque la Fédération Burkinabè de Football a présenté des excuses au Colonel Sita Sangaré Via un communiqué.

Toute cette cacophonie pourrait empiéter sur le moral des joueurs. Si donc le Burkina veut atteindre ses objectifs à la prochaine CAN, il faudra œuvrer à apaiser toutes les tensions qui pourraient se répercuter sur les performances de l’équipe.

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