La 34 ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire offre une occasion aux populations de Tougan, région de la Boucle du Mouhoun de se défouler un tant soit peu et de faire place à un autre sujet de conversation comme c’est le cas pendant les petits regroupements dans les vidéos clubs, les maquis et autres espaces publics lors des matchs et surtout celui des représentants burkinabè.
Par Brice Alex Correspondant dans le Sourou
Le Chef-lieu de la province du Sourou est l’une des localités les plus affectées par la crise sécuritaire qui prévaut ces dernières années au Burkina.
Entre les mouvements internes massifs des populations aux difficultés liées aux déplacements hors de la ville en passant par le manque fréquent des produits de première nécessité et la psychose généralisée, le dénominateur commun est l’insécurité.
Mais les populations semblent, depuis l’ouverture de la 34 ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations avoir tout autre autre sujet de conversation.
Même si tous ne sont pas dans la ferveur de la grande fête du football, il y a cependant certains qui arrivent à se divertir dans les espaces publics, à commenter les prestations des différentes équipes. Toute chose qui contribue à déstresser les esprits dans la conjoncture actuelle.
D’ailleurs, à en croire des supporters la première victoire des Étalons, plus qu’un motif de satisfaction, est un tremplin de réconfort des populations fortement éprouvées par la crise sécuritaire.
Le match nul de deux buts partout entre les Étalons et les Fennecs comptant pour la deuxième journée des phases de poules de la CAN a été un motif de satisfaction supplémentaire.
Du coup, l’impact de ces moments de football occasionnant des attroupements par endroits ne peut que favoriser la cohésion sociale et prendre une trêve avec l’anxiété résultante de l’insécurité
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