À la veille d’une demi-finale très attendue contre le Mali, les Étalons U17 affichent une détermination sans faille. Fort d’un parcours sans faute, les jeunes Burkinabè veulent continuer d’écrire l’histoire au stade Laarbi Zaouli, ce mardi 15 avril 2025.
Après une journée de repos bien méritée, les Étalons ont repris le chemin de l’entraînement ce dimanche 13 avril au Complexe sportif Moulay Rachid de Bouznika.
Une reprise marquée par une intensité certaine, comme l’a indiqué le sélectionneur national Oscar Barro : « C’était une séance un peu poussée. Comme on revient d’un repos, il faut se préparer conséquemment pour la demi-finale. »
À l’approche du choc tant attendu entre le Burkina et le Mali, prévu le mardi 15 avril 2025, Oscar Barro affiche sa détermination.
Le technicien burkinabè ne laisse aucune place à la complaisance : « Ce match va se jouer pleinement », prévient-il.
Porté par les belles performances de son équipe depuis le début du tournoi, Barro se montre confiant tout en appelant à rester concentrés.
Il insiste sur l’importance du prochain défi : « De rencontre à rencontre, le match Burkina Faso-Mali est le plus important et nous l’aborderons avec beaucoup d’intérêt. »
Pour lui, l’étiquette de favori, liée à la série d’invincibilité, ne garantit rien : « Quand on est à 4 matches sans défaite, on vous met dans la peau de favori. Ça veut dire que l’adversaire viendra en tenant compte de ça. »
Mais il tempère aussitôt :« Pour moi, dans ce genre de match, il n’y a pas de favori. Nous travaillons à ne pas être surpris. Nous avons notre plan derrière. »
Barro reconnaît, par ailleurs, les succès passés du Mali, tout en gardant confiance en son équipe : « En termes de palmarès, le Mali a plus de succès, mais le terrain décidera demain. »
À propos de l’adversaire, il insiste :« Nous aborderons cette demi-finale avec la plus grande confiance. Le Mali a de bonnes individualités, c’est une équipe joueuse. Une équipe à prendre avec tout le sérieux. »
Avant d’ajouter :« Nous aurons en face une équipe très technique, mais qui a également des insuffisances. »
Sur sa méthode de préparation, il précise : « Chaque match a une préparation spécifique. Je prépare chaque match en fonction des forces et des faiblesses de chaque adversaire. Ce match va se jouer pleinement. »
Et de conclure avec un message fort : « On rappelle chaque fois à nos joueurs l’importance de travailler à honorer le drapeau national. »
Dans les vestiaires, l’état d’esprit est clair. Le gardien de but Prince Ouédraogo résume l’objectif collectif : « Pour jouer la finale, il faut passer par cette étape. Nous sommes déterminés à décrocher demain ce ticket de la finale. »
Côté malien, le sélectionneur Adama Diallo affiche une approche lucide mais combative.
Il reconnaît que « le match de demain est très important pour nous. Il y a la pression, mais on va faire avec ». Puis il ajoute : « On a préparé notre match. C’est un match à élimination directe. »
Interrogé sur le parcours du Burkina, il félicite tout en relativisant : « Le score fleuve du Burkina Faso contre la Zambie est à saluer, mais ça ne nous impressionne pas. Le Mali, c’est le Mali. Ce sont les 90 minutes qui comptent. »
À propos du buteur burkinabè Lookman Tapsoba, il souligne : « C’est un futur très bon joueur pour le continent, mais le Mali ne jouera pas demain contre un seul joueur, mais contre toute l’équipe du Burkina Faso. »
Et enfin, il conclut : « C’est bien de jouer contre une équipe qui a fait zéro faute, contre une belle équipe comme celle du Burkina Faso, mais à l’interne, on saura quoi faire. Chacun a ses armes. De toutes les façons, on se connaît. »