La première session ordinaire 2020 du Conseil économique et social s’est ouverte ce mardi 26 mai. Une session au cours de laquelle les 90 ‘’compétences’’ vont réfléchir sur les problématiques liées aux déplacements de populations du fait de l’insécurité.
Par la Rédaction
Au cours de la cérémonie d’ouverture de cette session, le président du CES, Dr Moïse Napon, a laissé entendre qu’« Au moment où les regards se focalisent davantage sur la nouvelle pandémie du Covid-19 [qui est] une réalité au Burkina Faso, le CES a décidé de se pencher sur ce drame silencieux des personnes déplacées internes qui hypothèque la vie de milliers de citoyens ». En effet, la session se tient sous le thème « Gestion de la crise humanitaire dans le contexte d’insécurité au Burkina Faso : quelles stratégies pour une meilleure résilience des personnes déplacées internes ?»
Le CES entend ainsi, selon son président, créer un cadre de réflexion commun avec les différents acteurs et partenaires sociaux sur la thématique. Et ce, en vue d’aider les Personnes déplacées ternes (PDI) à mieux s’adapter et à s’intégrer économiquement et socialement dans leurs milieux d’accueil ou à faciliter leur retour paisible.
Toujours en termes d’objectifs visés à travers ce thème, la 1ère vice-présidente, Fatima Legma, par ailleurs présidente de la commission des affaires institutionnelles et de la bonne gouvernance (CAIBG) du CES, a clamé que conformément à sa mission, le CES a voulu ainsi proposer des stratégies innovantes et formuler des recommandations pour une prévention et une gestion efficaces de la crise humanitaire et une meilleure résilience des PDI.
Pour l’atteinte de ces objectifs, les 90 personnalités membres du CES vont réfléchir durant quatre semaines. A l’attention de ces participants, le président Napon a émis le souhait que les réflexions se mènent dans un esprit constructif, de tolérance, de respect et de solidarité afin d’en tirer le maximum de profits pour la résolution du problème.