Les Nations Unies, dans un communiqué publié à l’issue de la 17ᵉ session du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), appellent à la mobilisation de 792,6 millions de dollars (plus de 505 milliards de FCFA) pour répondre aux besoins urgents de 3,7 millions de personnes vulnérables au Burkina en 2025.
Face à l’ampleur des besoins humanitaires, la communauté humanitaire au Burkina lance un appel à une mobilisation accrue, visant à collecter 792,6 millions de dollars (plus de 505 milliards de FCFA) pour soutenir les personnes les plus touchées par les crises en 2025.
Le Plan national de réponse humanitaire 2025, validé le 17 janvier 2025 lors de cette rencontre de la 17ᵉ session du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), cible 5,9 millions de personnes en crise, dont 3,7 millions recevront une assistance prioritaire.
Ce Plan, fruit d’une collaboration étroite entre le Gouvernement burkinabè et les partenaires humanitaires, vise une réponse multisectorielle dans des domaines clés tels que la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’eau, l’hygiène, l’assainissement et les activités génératrices de revenus.
« Ce Plan reflète une vision commune : répondre efficacement aux crises tout en jetant les bases d’un avenir résilient pour les communautés affectées », précise le communiqué.

La Coordinatrice humanitaire au Burkina Faso, Carol Flore-Smereczniak, a salué cette approche intégrée : « Nous saluons la vision du Gouvernement burkinabè qui, tout en répondant aux crises immédiates, aspire à réduire progressivement la dépendance à l’aide humanitaire. »
Elle a précisé que l’objectif est de « favoriser une assistance davantage axée sur le développement durable ». Selon elle, cette approche « guidera nos interventions en 2025 et au-delà. »
En 2024, seuls 44,8 % des financements requis, soit 365,2 millions de dollars (222,1 milliards de FCFA), avaient été mobilisés. Malgré ces contraintes, 42 % des personnes ciblées ont reçu une assistance vitale.
Le communiqué note cependant les défis rencontrés : « L’année 2024 a été marquée par des difficultés considérables, notamment un accès limité à certaines zones et un sous-financement chronique. »
Carol Flore-Smereczniak a conclu en affirmant : « Nous exprimons notre profonde gratitude à nos partenaires financiers pour leur soutien constant à la réponse humanitaire au Burkina Faso. En 2025, il est impératif de mobiliser davantage de ressources pour sauver des vies et restaurer la dignité des populations. »
Elle a ajouté : « Nous restons fermement engagés aux côtés du Gouvernement burkinabè pour relever ce défi humanitaire tout en travaillant à une transition vers des solutions structurelles et pérennes. »