L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro a été condamné par contumace à la prison à vie ainsi que dix-neuf de ses proches, le 23 juin 2021. Suite à cette décision de justice, plusieurs acteurs politiques ont réagi parmi lesquels l’ancien président ivoirien, Henri Konan Bédié.
Après un procès qui a duré environ un mois, le verdict est enfin tombé. Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne a été finalement reconnu coupable d’atteinte à la sûreté de l’Etat et condamné par contumace à la prison à perpétuité.
L’ex-premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, rejette cette décision de justice qu’il qualifie de verdict inique. Il martèle que c’est un procès prononcé en dehors de toutes les règles de droit et dicté uniquement par des considérations d’ordre politique. Guillaume Soro fait savoir qu’il va ne pas renoncer à son combat politique.
« L’appareil judiciaire ivoirien est soumis au diktat de l’Exécutif. Ces verdicts viennent renforcer ma conviction qu’il faut se battre courageusement et sans faiblesse contre la captation de l’État ivoirien et la mise sous tutelle de toutes ses institutions » a-t-il déclaré
Henri Konan Bédié a réagi en sa qualité d’ancien chef d’Etat et a qualifié cette condamnation de politiques. Pour lui, les ivoiriens ont tant souffert qu’il faut vaincre les querelles du passé et les douleurs. « J’appelle encore urgemment à un dialogue national inclusif afin de trouver ensemble le chemin du pardon et de la réconciliation vraie » a-t-il lancé. Il a ajouté qu’il avait confiance en la volonté du chef de l’Etat, Alassane Ouattara à être le pilote de la Côte d’Ivoire réconciliée et rassemblée.
Quant à Charles Blé Goudé, il exprime sa compassion à son ancien compagnon de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). « Ce que j’ai envie de dire, c’est que j’ai beaucoup de pincement au cœur pour Guillaume Soro que je connais bien. Mais j’ai confiance en son équipe de défense qui certainement va se battre pour le sortir de là ».
Il a exprimé son désir de participer à la réconciliation nationale, même s’il ne cache pas ses ambitions politiques.
