Le PDCI, le parti de l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié, a rejeté le mercredi 29 décembre 2021 l’enquête du procureur d’Abidjan, Richard Adou. Ce dernier tient pour responsable le parti du Président Alassane des violences survenues en 2020 lors de la présidentielle ivoirienne.
Le procureur d’Abidjan, Richard Adou a rendu public le 27 décembre dernier , le rapport d’enquête sur les violences survenues avant, pendant et après l’élection présidentielle de 2020 qui a causé la mort de 85 personnes.
Selon le procureur, 273 personnes sont impliquées ainsi que Henri Konan Bédié, malgré son statut d’ancien chef de l’État. Il avait appelé à la désobéissance civile lorsque le Président Alassane Ouattara a annoncé sa candidature pour un 3e mandat. Des violences avaient eu lieu.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA) de Henri Konan Bédié rejette la balle dans le camp présidentiel qu’il accuse d’être l’auteur de ces violences.
Le parti refuse que Henri Konan Bédié soit poursuivi dans le cadre de cette enquête. Il dit ne pas se reconnaître dans le rapport d’enquête sur lesdites violences conduite par l’unité spéciale d’éléments de la police et de la gendarmerie sous la houlette du procureur d’Abidjan.
« On est en droit d’affirmer sans ambages que le troisième mandat du Président Alassane Ouattara et ses supporters sont les auteurs directs et indirects de la désobéissance civile, des exactions et violences qui ont suivi en octobre 2020 », déclare le le PDCI-RDA.
Le PDCI-RDA prend à témoin la communauté nationale et internationale sur sa disposition à aller à la table du dialogue qui reprend en janvier après plusieurs renvois. Le parti de l’ancien président Henri Konan Bédié accepte de rencontrer le Président ivoirien Alassane Ouattara pour aller à une véritable paix en Côte d’Ivoire.