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Coup d’état au Soudan : les populations maintiennent la résistance

Le Soudan a une fois de plus subi un nouveau coup d’Etat le lundi 25 octobre 2021. Le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane a dissous les autorités de la transition quelques heures après l’arrestation du premier ministre Abdallah Hamdok ainsi que quelques membres civils de son gouvernement. Cet acte a été condamné par les institutions internationales qui réclament la libération « immédiate » des personnes arrêtées.

Le Soudan a une fois de plus subi un nouveau coup d’Etat le lundi 25 octobre 2021. Le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane a dissous les autorités de la transition quelques heures après l’arrestation du premier ministre Abdallah Hamdok ainsi que quelques membres civils de son gouvernement. Cet acte a été condamné par les institutions internationales qui réclament la libération « immédiate » des personnes arrêtées.

Par Tatiana Kaboré

Parti sous de bonnes bases après des élections qui devaient voir installer un civil le 17 novembre prochain à la tête du pays, le Soudan vient de subir une fois de plus son deuxième coup d’Etat en 3 ans. Le général, Abdel Fattah al-Burhane a annoncé la dissolution du gouvernement de la transition en place le lundi 25 octobre. Il avant cette annonce, il a procédé à l’arrestation de Abdallah Hamdok, premier ministre de la transition ainsi que quelques membres civils de son gouvernement.  Depuis lors les populations tenues par des leaders de la société civile maintiennent la résistance. La connexion à internet et les réseaux téléphoniques ont été coupés. Les leaders utilisent les hauts parleurs des mosquées pour appeler au maintien de la résistance.

Plusieurs heures après ces arrestations, le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée soudanaise, à la tête des autorités de la transition est apparu à la télévision d’État pour décréter l’état d’urgence dans tous le pays. Il a à l’occasion promis de former un nouveau gouvernement qui va « corriger le cours de la transition ». L’armée a été déployée dans toute la capitale, alors que des manifestants dans les rues réclamaient le retour des civils au pouvoir.

Le mardi 26 octobre, au lendemain de son coup de force, le général Abdel Fattah al-Burhane s’est exprimé à la face du monde. Dans son discours, il a tenu les civils responsables du coup d’état en raison de leur division. Selon lui, les divisions politiques qui ont dominés la période précédente menaçaient la sécurité du pays. De son avis, les politiques défendent toujours leurs intérêts politiques plutôt que celui du pays.

Le Chef de l’armée soudanaise et du conseil souverain de la transition a fait savoir qu’il veillait sur le premier ministre de la transition Abdallah Hamdok. « Il est chez moi, je mange, veille avec lui, nous l’avons sorti de sa maison pour préserver sa sécurité », a-t-il déclaré. Et d’ajouter que les journalistes auront bientôt l’occasion de voir le premier ministre et échanger avec lui. Pour ce qui concerne les autres détenus, il a annoncé qu’ils seront interrogés et que les innocents seront libérés. Par contre, certains sont accusés de menacer la sécurité du pays.

Le général Abdel Fattah al-Burhan a affirmé que le conseil souverain de la transition en plus des militaires, sera formé de membres civils issus des différents Etats du Soudan. Les ambassadeurs soudanais à l’étranger de leur part, condamnent le coup d’Etat. Ils ont signé un communiqué commun ce mardi « condamnant dans les termes les plus énergiques » la prise du pouvoir de l’armée par la force. Ils disent soutenir « la résistance héroïque » du peuple soudanais. La communauté internationale quant à elle appelle au retour de l’ordre constitutionnel.

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