La Cour royale de Tiébélé, a été inscrite ce vendredi 26 juillet 2024 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Par Nicolas Bazié
C’est un bien culturel vieux de plus de 500 ans. Le palais royal de Tiébélé situé dans la province du Nahouri, région du Centre sud du Burkina Faso vient d’être inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cela s’est fait à la 46e session du Comité du patrimoine mondial à New Delhi en Inde.
Considéré comme une « Valeur Universelle Exceptionnelle» la Cour royale doit être ouverte et accessible à tout le monde entier, dit le ministre burkinabè de la Culture Jean Emmanuel Ouédraogo qui salue son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
« Par cette décision du comité, la communauté internationale reconnaît ainsi au Burkina Faso, d’être l’un des dépositaires de la conscience de l’humanité», s’est-il réjoui.
Des propos rapportés par l’Agence d’information du Burkina qui indique que le ministre a surtout noté un «jour historique pour le peuple burkinabè».
Selon lui, cela marque « le couronnement d’efforts continus et d’actions concrètes et cohérentes qui permettent au pays des Hommes intègres de savourer l’inscription de son quatrième bien sur la liste du patrimoine mondial».
Le ministre de la Culture fait allusion aux Ruines de Loropéni (en 2009), le Complexe W-Arly-Pendjari (en 2017) et les Sites de métallurgie ancienne de fer (en 2019).
Sur son compte X (ex-twitter), le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré écrit que « cette inscription consacre la reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle de ce site».
« C’est la preuve, une fois de plus, de la richesse de notre patrimoine culturel, de nos valeurs et savoir-faire endogènes sur lesquels nous sommes engagés à bâtir le Burkina de demain, souverain et décomplexé», fait-il savoir.
La Cour royale de Tiébélé, devenue un lieu touristique, est un ensemble d’édifices constitués de 126 cases, d’un lieu de culte et de murs regroupés en un bloc circulaire perché sur une petite colline.
Plus de 400 personnes réparties en 54 petites familles y vivent, entourées d’habitats modernes.