Par La Rédaction
La contamination du Covid-19 continue à grande échelle dans plusieurs pays. Malheureusement, le remède miracle n’est pas encore trouvé. En attendant la découverte d’un tel produit, c’est la chloroquine qui est devenue l’espoir de toutes les populations. Au Burkina Faso, le gouvernement a décidé de lancer la production de ce produit. L’unité de production de U-Pharma a rouvert ses portes après dix ans d’interruption de la production. Le ministre des enseignements secondaires, de la recherche scientifique et de l’innovation a visité les installations de l’unité de production le jeudi 2 avril à Ouagadougou. Mais il faut attendre encore quelques jours pour recevoir les matières premières de la chloroquine qui viendront de l’extérieur.
Le Ministre Stanislas Ouaro recouvre la santé
Il faisait partie des premiers membres du gouvernement burkinabè à se déclarer officiellement atteint du coronavirus. Après plusieurs jours de retrait, il est apparu le premier encore annonçant sa guérison. Dans une interview avec nos confrères du journal, L’Observateur Paalga, ce vendredi 3 avril, le ministre a indiqué le traitement qu’il a suivi.A la question de savoir quel remède a-t-il utilisé, le ministre a répondu :
D’ordinaire quand je commence à être enrhumé, je développe tous les stades. La grippe commence, se transforme après en rhume, ensuite en toux et souvent en infection. En pareille situation, je prends mes précautions qui consistent généralement à prendre du Fervex associé à un antibiotique. Quand on m’a déclaré positif, j’ai continué avec les mêmes médicaments. J’ai même signalé à l’équipe soignante que je prenais des antibiotiques. On m’a dit que je pouvais continuer à en prendre pendant dix jours. J’ai continué à prendre un comprimé d’azithromycine pendant 6 jours. J’en ai pris deux boîtes à partir de la période de déclaration jusqu’à la guérison. J’ai également pris de l’hydroxychloroquine pendant quatre jours. Je prenais un comprimé de 200 mg le matin et un autre le soir. Mais je ne dis pas que chacun doit suivre mon exemple parce que les organismes diffèrent et les antécédents médicaux ne sont pas les mêmes. C’est souvent mieux quand on a des antécédents médicaux de type diabète, cancer, hypertension artérielle, etc., de se référer à ses médecins.
Au Burkina Faso, l’on devrait attendre officiellement le 6 avril prochain pour savoir les conclusions des chercheurs burkinabè sur l’utilisation de la chloroquine. Cependant, à l’issue du conseil des ministres du 2 avril, le Conseil a instruit la ministre en charge de la Santé, Pr Claudine Lougue de prendre un arrêté pour l’application du protocole thérapeutique à base de la chloroquine pour le traitement de la maladie à Coronavirus.
Le pays compte près de 300 cas positifs de coronavirus avec 50 guérisons et 16 décès. Le gouvernement redoute un pic de 7000 cas d’ici fin mai si les consignes d’hygiène ne sont pas bien respectées.
