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crise humanitaire au Burkina Faso
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Le Premier ministre, Christophe Dabiré, a reçu le jeudi 11 Février 2021, le sous secrétaire d’Etat des Nations Unies chargé des affaires humanitaires et coordonnateur adjoint des secours d’urgences, Ramesh Rajasingham. Les échanges au cours de l’audience, ont porté sur un besoin d’aide en faveur de plus de deux millions de personnes en situation de vulnérabilité.  Un besoin qui s’élève à plus de 300 milliards de francs CFA.

Par Georges Youl, Stagiaire

En 2020, les nations Unies et leurs partenaires ont mobilisé plus de 137 milliards de FCFA pour accroître l’aide humanitaire au Burkina Faso. Aujourd’hui, face à l’ampleur de la crise sécuritaire, le sous secrétaire d’Etat des Nations Unies chargé des affaires humanitaires pense que la présence humanitaire doit être renforcée pour faire face à la détérioration de la situation. Ainsi, il souligne que «le plan de réponse humanitaire 2021 du Burkina Faso, vise à aider 2,9 millions de personnes et nécessite 607 millions de dollars (NDLR plus de 300 milliards de FCFA)». Il faut dire que depuis deux ans, la violence et le conflit ont poussé plus d’un million de personnes à quitter leur foyer, laissant tout derrière elles. Selon Ramesh Rajasingham, il convient de trouver des solutions d’urgence pour faire face à cette crise humanitaire car les besoins des populations ne font qu’augmenter. «En 2021, 3,5 millions de personnes ont besoin d’une assistance d’urgence dans six régions prioritaires, une augmentation  de 21% par rapport aux 2,9 millions de personnes en juillet 2020» précise t-il.

L’émissaire des nations Unies a fait remarquer que les localités de Djibo (province du Soum région du Sahel) et Kaya (province du Sanmatenga région du Centre-Nord) accueillent à elles seules, 25% des personnes déplacées internes du pays. Ces dernières sont confrontées à des conditions de vie difficiles et au manque de moyens de subsistances. «Cela a un impact dévastateur sur l’espoir et la dignité» indique M. Rajasingham.

A l’issue de la rencontre entre le premier ministre et le sous secrétaire d’Etat des Nations Unies chargé des affaires humanitaires, il ressort également que le Burkina Faso doit investir dans les services sociaux de base, améliorer les infrastructures et l’éducation et lutter contre l’impact du changement climatique.

Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes et à des conflits inter communautaires. Cela a entrainé plus d’un millions de déplacés internes et plus de 3 millions de nécessiteux.

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