Par la Rédaction
Les relations entre Paris et Bamako sont au plus bas depuis la prise du pouvoir par les putschistes. Elles se sont encore détériorées avec les soupçons d’un accord avec une société privée de sécurité russe, le groupe Wagner dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le 25 septembre 2021, le Premier ministre malien, Choguel Maïga, avait déclaré que la France a abandonné son pays en plein vol. Comme pour répliquer, le président Emmanuel Macron dans une interview accordée à RFI, est revenu sur des relations tumultueuse entre Paris et Bamako. Il a déclaré que « Sans la France au Sahel, il n’y aurait pas de gouvernement au Mali ». Suite à ces propos et bien d’autres, le ministère des affaires étrangères du Mali, a convoqué mardi 5 octobre 2021, l’ambassadeur de France au Mali pour une mise au point.
Le Mali veut désormais une relations sincères et concertées respectant le principe de non-ingérence entre nations ainsi que les partenaires. Mais aussi, des relations basées sur le respect mutuel.
Le gouvernement malien à travers son ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale,Abdoulaye Diop, a signifié son indignation et sa désapprobation face à ce qu’il qualifie de « propos inamicaux et désobligeants » tenus par le président Emmanuel Macron sur les institutions du Mali.
Dans un communiqué rendu public après l’entrevue, les autorités maliennes n’ont pas caché leur protestation contre les propos du président Macron « qui nuisent à au développement des relations entre nations ». Le ministre malien de la diplomatie a, à cet effet, appelé les autorités françaises à la retenue en évitant « les jugements de valeur » en vue de « se concentrer sur l’essentiel, notamment la lutte contre le terrorisme dans le sahel ».