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Burkina Faso : l’Ecole nationale de santé publique Dr Comlan Quenum est sur la voie d’universitarisation  

Burkina Faso Tabaski Fondation Rafi Dermardirossian

La direction générale de l’École nationale de santé publique (ENSP) a organisé une conférence de presse, le mercredi 24 novembre 2021 à Ouagadougou. L’objectif était de donner des éléments d’information sur la rentrée académique 2021-2022, sur le processus d’universitarisation et des offres de formation.

 

Par André-Martin Bado 

L’École nationale de santé publique (ENSP) a entamé son processus d’universitarisation depuis 2017. C’est-à-dire que l’école forme désormais des agents de santé en niveau licence. A ce sujet, le directeur général de l’ENSP, Dr Émile Paré a indiqué que pour cette année, ce sont des agents de santé de niveau licence bien formés qui seront injectés dans le système de santé.

Il a aussi fait savoir que pour cette rentrée scolaire et universitaire 2021-2022, c’est environ 2750 étudiants qui seront à la recherche de leur licence en science de la santé.

Pour ce qui est de la reconnaissance des diplômes, Dr Émile Paré a rassuré que l’institution travaille en collaboration avec la direction générale de l’enseignement supérieur. Il y a des conventions cadres de partenariats avec les universités Joseph Ki Zerbo de Ouagadougou et Nazi Boni de Bobo-Dioulasso en vue d’adopter les textes réglementaires, explique Dr Emile Paré, Directeur général de l’ENSP.

Il s’agit notamment du nouveau statut de l’ENSP, statut du personnel,  la relecture des curricula de formation de toutes les filières et la mise en format Licence-Master-Doctorat (LMD), décret portant universitarisation des offres de formation des filières ,en licence de préparateur en pharmacie , licence en électroradiologie médicale , licence en biologie médicale , licence en santé environnementale , licence en sciences infirmière  et obstétricales option infirmières ,sage femmes et maïeuticiens.

Toutes ces innovations n’ont pas été sans difficultés a dit le directeur général. Selon lui, comme difficulté, il y avait le renforcement des capacités des enseignants permanents de l’école par leur inscription au master en 2017. Sur 200 enseignants, il y en a que quatre qui ont pu obtenir leur diplôme. « Si vous voulez qu’on garde les enseignants, il faut leur permettre d’avoir le master malheureusement il y a des enseignants qui ne pouvaient pas suivre le rythme », affirme M.Paré.

Le directeur général a aussi confié qu’il y a eu des agents de la santé jusqu’au plus haut niveau, des médecins, des pharmaciens, des professeurs qui ont tenté d’empêcher le processus d’universitarisation.

Malgré ces difficultés, il rassure que le système LMD en application n’a aucun problème. « Nous devons nous convaincre que le monde est devenu un village planétaire et que notre pays doit s’engager résolument dans le principe d’universalité de la science de la santé sous la direction du CAMES de l’OOAS et de l’OMS » a-t-il dit

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