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Economie :  du simple maquillage artistique qui génère des sous aux initiatrices sur les sites du Fespaco

Sur le site du Fespaco, un métier de cinéma s’est improvisé. Le maquillage de film. Il rafle les sous des festivaliers. Vous avez dû constater sur le visage de certains festivaliers, le maquillage à la Wakanda du film Black Panthère. Libre info s’est intéressé à ce barbouillage fantaisiste, amusant, mais qui génère de l’argent aux initiatrices.

Par Natabzanga Jules Nikiéma

Deux maquilleuses ont développé l’initiative beaucoup appréciée par des festivaliers. Il s’agit de Wendsongré Asmara EFatou Sawadogo et Remain Chrissy Fabiola.  Sur le site, elles proposent du maquillage sur le visage des festivaliers contre la somme de 500F pour les adultes et 300F pour les enfants. La produit utilisé, la peinture à eau, facilement lavable. Une activité rentable selon Asmara EFatou Sawadogo, membre du club « Clap en herbe » : Le mardi on a eu un gros marché mais les jours suivants, on a eu des concurrents et ça fait que l’argent a baissé. Le montant qu’on avait, était 15000F le mardi. »

Wendsongré Asmara EFatou Sawadogo,maquilleuse

Le maquillage est une source d’inspiration pour elle. Elle s’improvise, prend corps à la vue du client. « On s’inspire de l’habillement de la personne avant de la maquiller. les gens se sentent vraiment intéressés. C’est amusant.  Il n’y a pas de procédure. On regarde juste le visage on s’inspire d’un dessin, et on commence à dessiner. », explique-elle. »

Un marché qui sera inondé les jours suivants à cause l’engouement suscité le premier jour. Les concurrents ont fait baissé le chiffre d’affaire de Asmara et Chrissy. « A l’heure, là, on ne peut plus atteindre les 15000 F. De 15 000F jour, nous sommes descendues à 7000F jours. » Pour maintenir le marché, les deux maquilleuses innovent. « Et aujourd’hui, on a essayé d’introduire le bonbon pour voir si on aura beaucoup plus de marché par rapport aux autres. »

Fabiola Remain Chrissy est une maquilleuse professionnelle en esthétique et beauté

Fabiola Remain Chrissy elle, est une maquilleuse professionnelle en esthétique et beauté sollicitée dans le cinéma. « Nous sommes des stars Make up.  On travaille avec plusieurs artistes burkinabè et pour des longs métrages et des courts métrages aussi. » 

Pour elle, le maquillage, c’est de l’art qui se fait en fonction de l’inspirations. Selon elle, c’est la première fois qu’une telle initiative se développe au fespaco. « Les gens disent que c’est une première fois au Fespaco et on a trouvé cette initiative de marquer le Fespaco. Et dans ça, on a été invité par d’autres pays pour venir les accompagner dans leurs tournages. » Un objectif atteint selon elle.

Brakissa Sana est une festivalière

Brakissa Sana est une festivalière qui venait de se faire maquiller. Elle est comptable caissière. « Quand je suis rentrée, il y avait des jeunes dames qui ont fait cela. Il y avait son visage qui brillait de maquillage, de dessins. Nous, on s’est approchée d’elle et on s’est renseigné puis elle nous a montrées là où ça se trouvait. Ainsi, nous nous sommes approchées de la maquilleuse pour aussi prendre ce joli maquillage sur le visage.  C’est vraiment très joli. On voulait lui demander la signification ».

Abdoul Latif Kaoré,festivalier burkinabè

Pour Abdoul Latif Kaoré, c’est le côté artistique qui l’a plus captivé.  « On a senti qu’il y a quelque chose de beau quand on le fait. Et Surtout que ça nous rapprochait d’une certaine appartenance. On remarque que c’est une pratique assez rependue au sein du Fespaco. Donc, on a approché des acteurs pour savoir pourquoi ils le font et les éventuelles significations. On compte vraiment savoir la signification du maquillage ».

Le festivalier burkinabè Luc Somé

C’est côté artistique qui a aussi attiré Luc Somé. « C’est un truc qui est unique. »,diti-il.

« J’ai fait un maquillage artistique et magnifique qui me va très bien.  Je suis en Faso Danfani, c’est un habillement culturel ici à Ouaga. C’est pour ressembler culturellement à la reine. Je suis tchadienne et l’Afrique c’est l’Afrique hein ! », explique Mariam Abdelaziz Hunwanou, actrice du cinéma et réalisatrice tchadienne.

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