Le port de Lomé au Togo, selon le classement de la société Llyod’s lst est le 3eme parmi les ports les plus compétitifs d’Afrique et le 96ème au rang mondial. Que représente ce port en termes d’échanges commerciaux avec le Burkina Faso ? Quels sont les avantages que le Burkina Faso a avec le port de Lomé ? La rédaction de Libre info.net a rencontré le responsable du Conseil Burkinabé des Chargeurs (CBC) qui répond, entre autres, à ces interrogations.
Par Elza Nongana
Le port de Lomé (Togo) au cours de l’année 2021 a eu un trafic de 1,96 millions d’équivalent vingt pieds (Unité de mesure uniformisée permettant de répertorier les conteneurs selon leur taille et de décrire les capacités des navires porte-conteneurs ou des terminaux).
Au Burkina Faso en 2021, le taux de marchandises importées s’élevait à 1.900.000 tonnes de marchandises et à 90.000 tonnes de marchandises exportées avec le port de Lomé selon Dr Kassoum Traoré, Directeur Général du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC).

Le port de Lomé se classe ainsi comme étant le premier port avec lequel le Burkina Faso effectue le plus d’importations. D’abord, la distance séparant la capitale Ouagadougou du port est la plus courte de la sous-région avec 948 km. C’est aussi un port en eau profonde, soit 17 m de profondeur et qui peut donc accueillir tous les grands navires.
«Nous avons, en outre, la rapidité des formalités avec le port de Lomé et la présence de caméras de surveillance en termes de sécurité pour limiter les cas de vols et fraudes».
Pour le Directeur Général du CBC, le Burkina Faso importe de Lomé, principalement, de l’essence, des huiles minérales, des automobiles, des machines et des produits pharmaceutiques.
En termes de taxes portuaires, des avantages ont été accordés aux pays de l’hinterland, comme l’installation dans la zone portuaire. Le port de Lomé est donc le port de la sous région qui a le plus pris de dispositions pour attirer la clientèle burkinabè.
Le port d’Abidjan en Côte d’Ivoire se classe, lui, en deuxième position après celui de Lomé. Il est suivi de celui de Tema au Ghana avec 870.000 tonnes de marchandises, du port de Cotonou au Bénin avec 237.000 tonnes et de Takoradi (Ghana) avec 10.000 tonnes.