L’association Investisseurs Sans Frontières (ISAF) a effectué sa rentrée économique solennelle le mardi 1er octobre 2019 à Ouagadougou, en présence du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Alpha Barry et du représentant du ministre de l’industrie du commerce et de l’artisanat Harouna Koboré. C’est une cérémonie au cours de laquelle l’association Investisseurs Sans Frontières a été présentée, suivie d’une communication ponctuée d’échanges.
ISAF a été officiellement créée en février 2019. Cette association est un tremplin pour des entrepreneurs burkinabè et africains d’affirmer et d’afficher leur volonté de faire bouger les lignes du développement de l’Afrique. Ils sont une trentaine de membres sur place au Burkina, tous dirigeants d’entreprises a lancé ISAF. Ces jeunes investisseurs burkinabè selon le président de l’association Arouna Nikiema, sont tous animés de l’ambition de contribuer à attirer des investissements au profit de la mère patrie, de développer un partenariat sud-sud très fort et de profiter du vaste marché africain qui représente plus d’un milliard d’habitants.
Ce sont des hommes d’affaires déterminés à multiplier les actions pour booster l’économie burkinabè vers l’émergence. Ils veulent œuvrer à moyen terme, à mailler l’Afrique par la création de filiales partageant les mêmes valeurs.
Le président fondateur d’ISAF, le patron de BURVAL, Arouna Nikiema, a laissé entendre que le siège permanent de cette association internationale restera au Burkina Faso et que l’association prend en compte les investisseurs, personnes physiques ou morales, qui sont ressortissants d’un État reconnu sur le plan international.

Le patron de la diplomatie burkinabè, Alpha Barry, parrain de cette activité qui s’est tenue sous le thème « ZLECAF : enjeux, défis et opportunités pour les hommes d’affaire africains », est revenu sur la Zone de libre-échange continental africain (ZLECAF), créée le 21 mars 2018 à Kigali.
Quarante pays membres de l’Union africaine ont signé cet accord de la ZLECAF. Pour le ministre, les investisseurs sans frontière doivent saisir cette opportunité que leur offre cet espace pour lancer leurs affaires : « On ne doit pas voir uniquement le commerce dans cette zone de libre-échange économique. » Car il y a mieux « la possibilité d’aller investir en Tanzanie par exemple ou ailleurs en Afrique. » Il a rassuré les hommes d’affaires de sa disponibilité à les accompagner dans les activités.
Des inquiétudes ont été émises quant aux avantages de l’ouverture du Burkina Faso à cette zone de libre-échange, étant donné que le pays n’est pas industrialisé. Le ministre Barry dans sa réponse a précisé que « quand vous êtes face à un défi comme le libre-échange, on fait le choix de s’ouvrir ou de ne pas s’ouvrir. Le président du Faso l’a compris en impliquant beaucoup de ministère dans la démarche. » Le choix d’adhérer à cet espace est fait « parce que nous croyons à nos hommes d’affaires », a dit le ministre Barry.
Le conférencier dans sa communication sur le thème, a rassuré une fois de plus les hommes d’affaires présents à cette soirée de rentrée économique, que la ZLECAF permettra selon une étude, « d’augmenter de 15 à 35%, la valeur des échanges entre les pays africains d’ici à 2040. »

Après le top de départ de la rentrée économique d’ISAF donné par le parrain, le ministre des affaires étrangères Alpha Barry,une photo de famille a été faite. C’est autour d’un cocktail de networking au bord de la piscine du prestigieux hôtel Silmandé que la soirée a pris fin.
Siébou Kansié
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