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Elections couplées du 22 novembre 2020 : la mission d’observation de l’IAS dresse un bilan positif

Thomson Belem, Directeur exécutif de l'Institut Africa Solidarité et chef de la mission d'Observation

La mission internationale d’observation électorale de l’Institut Africa Solidarité (IAS), a fait son bilan sur son observation du scrutin couplé du 22 novembre 2020 au Burkina Faso. De la campagne électorale à la tenue du scrutin, la mission s’est dite satisfaite du déroulement de ces élections. Elle est composée de dix membres venus de la Côte d’ivoire, du Togo, du Gabon et du Burkina. C’est au cours d’un point de presse tenu ce 28 novembre 2020 à Ouagadougou.

Par Etienne Doly, stagiaire

Les élections couplées de 2020 au Burkina se sont tenues dans un contexte de crise sécuritaire et sanitaire. Malgré ces difficultés, les institutions en charge de l’organisation du processus électoral et les différents acteurs ont conjugué leurs efforts pour la tenue effective du scrutin sous le regard vigilant de plusieurs structures de veille électorale.

La mission d’observation électorale de l’IAS a salué l’organisation du scrutin et les différents acteurs qui ont suivi les voies légales pour tout recours. Pour la mission, les différents acteurs du processus et lois relatifs au scrutin ont été respectés par les acteurs politiques. Ce qui confère de la crédibilité aux résultats issus des urnes. « Le processus électoral s’est déroulé dans le strict respect des lois et règlements établis en la matière, ce qui lui confère la crédibilité et la sincérité pour être accepté de tous », a indiqué Thomson Belem, chef de mission de l’IAS.

Il se dit satisfait de la démarche inclusive du scrutin en impliquant tous les acteurs notamment la société civile. « La mission note que la société civile a pris une part active dans le bon déroulement du scrutin », a-t-il indiqué. A en croire la mission, les conditions d’éligibilité, la durée de la campagne électorale et du scrutin ont été respectés.

La mission d’observation de l’IAS a réitéré sa reconnaissance au pour l’esprit de compréhension et de cohésion qui a prévalu durant tout le processus. Pour Elle, en dehors des attaques djihadistes, il n’y a pas eu d’autres incidents majeurs. « La maturité politique du peuple burkinabè est un acquis indispensable pour la promotion de la démocratie et l’encrage de la gouvernance locale ».

Elle note de ce fait, la mobilisation des électeurs malgré le contexte sécuritaire difficile que vit le pays pour accomplir leur devoir civique. Cela est gage de l’encrage démocratique du peuple burkinabè.

La mission d’observation de l’IAS a félicité les acteurs politiques nationaux pour leur sens élevé de responsabilité. Pour elle, le dialogue a été privilégié. Malgré les tensions après la proclamation des premiers résultats provisoires, pour l’intérieur supérieur de la nation, les acteurs politiques ont renoué le dialogue avec la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Elle a salué la démarche de l’opposition ainsi que de la majorité.

Au regard des conditions d’organisation et du déroulement du processus électoral, les élections sont libres et transparentes selon ces observateurs. « La mission internationale d’observation mandatée par l’IAS certifie que le double scrutin présidentiel et législatifs du 22 novembre 2020 au Burkina Faso est réputé libre, sincère, crédible, fiable et démocratique », a laissé entendre Thomson Belem.

La mission a aussi fait des recommandations pour l’amélioration des conditions d’organisation du scrutin. Elle a invité les autorités publiques au renforcement des capacités des agents de bureaux de vote, des journalistes et de toux ceux qui interviennent de vote.

Elle les appelle à favoriser davantage les candidatures féminines. La mission invite les partis politiques à cultiver l’esprit du dialogue, inculquer les valeurs du civisme à leurs militants et impliquer les jeunes et les femmes en politique. La mission de l’IAS appelle les acteurs politiques à renforcer leur confiance avec la CENI et à accepter les résultats issus des urnes.

Enfin, elle invite la société civile à continuer sa mission de veille électorale et à poursuivre sa mission de sensibilisation des populations. La société civile doit également poursuivre la formation de ses membres sur les textes et les procédures en vigueur en période électorale.

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