Plus de 48h après l’embuscade contre l’équipe de gendarmerie à Inata dans la province du Soum, aucun bilan officiel, même provisoire n’a encore été donné.
Pour un pays comme le Burkina, plusieurs fois victime d’attaques terroristes, il devrait avoir un service de communication bien organisé à partir de l’expérience des situations passées. Malheureusement, l’on a l’impression que rien n’est fait dans ce sens. Ainsi, les réseaux sociaux informent l’opinion bon an mal an. Comment voudrait on lutter contre les fakes news si l’on ne pense pas à améliorer la communication de crise ? Depuis lundi, les médias tergiversent sur le bilan des victimes tantôt 4 morts et 2 disparus ou 6 morts.
La gendarmerie que nous avons contacté dément tous les chiffres avancés. Elle dénonce même l’attitude de certains médias affirmant qu’ils sont allés vite en besogne.
C’est le minimum que le Burkina doit avoir de nos jours, un bon service de communication de crise.
Il en faut !
La Rédaction
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