C’est parti pour les quatre examens scolaires que sont le Certificat d’étude primaire (CEP), le Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), le Brevet d’étude professionnelle (BEP) et le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) sur toute l’étendue du territoire national. Le top départ des épreuves a été donné, le mardi 22 juin 2021, au Groupe scolaire Saint Viateur de Ouagadougou par le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, le Pr Stanislas Ouaro. Pour les premières épreuves, les appréciations sont variées.
Les grèves des enseignants et des élèves ainsi que les attaques terroristes ont perturbé le système éducatif burkinabè au cours de l’année scolaire de 2020-2021. C’est dans ce contexte de crise que le gouvernement a tenu le pari d’organiser les examens scolaires.
A Ouagadougou, tout se déroule bien dans la plupart des centres. C’est le cas dans le centre du lycée privé le technicien où le président du jury 129 / BEPC, Nestor Nana rassure du bon déroulement des épreuves en ce premier jour. « La composition se déroule déjà très bien.
On a bien démarré ce matin avec l’appel des candidats à 6 heures 30 minutes. A partir de 7 heures 30 minutes, nous avons lancé la première épreuve de français qui est la dictée, pour le moment il n’y a pas de problème », explique-t-il.
Nana confie qu’il y a 4 00 candidats dans son jury mais 22 sont absents. Il explique qu’il n’y a pas de session de remplacement pour un élève absent ou qui n’as pas pu achever sa composition pour des raisons de santé. Il a aussi mentionné qu’il n’y a pas d’infirmerie dans le centre.
Même constat au jury 8 / CAP commercial,. Les choses se déroulent normalement, confie le président dudit jury Ibrahima, Ouédraogo «jusque-là tout se déroule normalement, il n’y a pas eu de retard, les surveillants son venus à l’heure, et les candidats aussi ont répondu présents ». C’est avec l’épreuve de droit que les candidats au certificat d’aptitude professionnelle ont débuté la session 2021.
Il fait savoir que de la première épreuve à la deuxième qui est la rédaction commerciale, les sujets ont été bien administrés. Il n’y a pas eu d’erreur ou de plainte.
Pour ce qui concerne les épreuves de la mi-journée, plusieurs candidats les trouvent abordables. C’est le cas de Ismaël Koné, candidat au BEPC. « Pour les premières épreuves, je dirai qu’elles se sont bien déroulées. Je ne les trouvais pas difficiles. Je souhaite que ça continue ainsi avec les autres sujets », prie-t-il.
Pour certains candidats, les grèves dues aux réformes dans le système éducatif ont joué sur leur préparation. « C’est vrai que les sujets n’étaient pas trop durs mais j’ai eu des difficultés, bien vrai que je me suis préparé mais avec les grèves ça n’a pas été facile » a laisse entendre Madina Ky, candidate au BEPC.
Pour ce qui est de l’organisation, le ministre en charge de l’Education, Le Pr Stanislas Ouaro a affirmé que toutes les conditions sont réunies, même si pour toute œuvre humaine, il peut y avoir des imperfections et des difficultés.
Il fait savoir que dans la région des Hauts-Bassins, la pluie dans une localité a empêché environ 140 élèves de traverser un cours d’eau pour rejoindre leurs salles de compositions. Selon le ministre, ce sont des questions qui vont être réglées. « Ces élèves iront poursuivre la composition avec des épreuves de remplacement », a dit le ministre.
Ce sont au total 769 629 candidats qui vont à l’assaut des diplômes dont 301.357 candidats pour le BEPC ,441.027 pour le CEP et 17.770 inscrits aux examens de l’enseignement et la formation technique et professionnelles (Brevet d’Etudes Professionnelles : 10.762, Certificat d’Aptitude Professionnelle 7.008).
