Aujourd’hui 22 février 2025 débute, pour une semaine, la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) dans la ville éponyme. Le clap d’ouverture sera donné cet après-midi, pour la première fois, par deux chefs d’Etat : le Capitaine Ibrahim Traoré, hôte du festival, et le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno dont le pays, le Tchad, est l’invité d’honneur.
Par Gérard Guelbeogo
En chiffres, le FESPACO 2025, qui se tient, du 22 février au 1er mars prochain, sous le thème « Cinéma d’Afrique et identités culturelles », c’est environ 20 000 festivaliers. C’est aussi un total de 235 films, représentant 48 pays, qui ont été sélectionnés parmi 1 351 visionnés, selon le Comité national d’organisation.
Les œuvres retenues sont réparties dans 13 catégories notamment les longs métrages fiction, les documentaires, les courts métrages, la réalité virtuelle (FESPACO VR), les séries, les films d’écoles de cinéma, l’animation ainsi que des sections comme le Sukabè et les classiques.
Pour le précieux trophée, l’Étalon d’or de Yennenga, 17 longs métrages de réalisateurs de 16 nationalités sont en compétition. Deux œuvres burkinabè figurent dans le lot : « Katanga, la danse des scorpions » de Dani Kouyaté et « Les Invertueuses » de Chloé Aïcha Boro.
Ces différentes productions devaient être jugées par le cinéaste malien Souleymane Cissé, président du jury longs métrages fiction. Malheureusement, il est décédé le 19 février dernier à Bamako à l’âge de 84 ans.
Le FESPACO, ce n’est pas seulement que les films. Il y a aussi des ateliers de formation, des rencontres professionnelles, des expositions et des débats notamment le colloque sur le thème.
Après la cérémonie officielle d’ouverture de cet après-midi, place à celle professionnelle dans la soirée. Elle sera marquée par la projection, à Canal Olympia Yennenga Ouaga 2000, du film d’ouverture, Black Tea, de Abderrahmane Sissako de la Mauritanie.
