La 22e édition du Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africains (MICA) s’est ouverte ce dimanche 23 février 2025 à Ouagadougou, en présence d’une délégation ministérielle et de plusieurs professionnels du secteur. L’événement vise à mettre en relation les acteurs de l’industrie cinématographique, de l’audiovisuel et de l’image animée.
Dans le cadre de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), la 22e édition du Marché international du cinéma et de l’audiovisuel africains (MICA) a ouvert ses portes ce dimanche 23 février 2025 à Ouagadougou. L’événement se poursuivra jusqu’au 28 février 2025.
Selon le ministre en charge du commerce, Serge Poda, ce FESPACO Pro s’affirme « comme une plateforme essentielle pour les acteurs du septième art ». « Dédié aux échanges entre les différents maillons de la chaîne cinématographique et audiovisuelle, il constitue un espace de réseautage où producteurs, distributeurs et diffuseurs se rencontrent pour discuter des opportunités et des défis du secteur », a affirmé le ministre en charge du commerce.
Il a fait savoir aussi que le MICA va favoriser les échanges selon les nouveaux modèles économiques de l’industrie cinématographique.« C’est également un espace de promotion des œuvres et de détection de talents, offrant aux jeunes créateurs une vitrine pour faire connaître leurs projets et obtenir des appuis pour leur concrétisation », a conclu le ministre Poda.
L’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina, Daniel Aristi Gaztelumendi, a réaffirmé le soutien de l’institution au 29e FESPACO.
« C’est un grand plaisir et un grand honneur pour l’Union européenne d’être associée à cette édition du festival », a-t-il déclaré.
Il a rappelé l’engagement de l’UE depuis plus de 30 ans à travers des appuis financiers et techniques pour professionnaliser le cinéma africain. Pour cette édition, l’Union européenne apporte un soutien de plus de 195 millions de francs CFA et organise des ateliers ainsi que des prix pour encourager la post-production cinématographique.
« Ces appuis traduisent notre engagement aux côtés du Burkina Faso pour professionnaliser davantage le cinéma africain, car nous sommes convaincus du grand potentiel des industries culturelles et créatives pour impulser une dynamique de développement », a confié l’ambassadeur.
L’Union européenne a axé une partie importante de son appui sur les professionnels, avec l’aménagement d’espaces dédiés aux échanges et l’organisation des ateliers Yennenga. Elle décerne également deux distinctions : le Prix du meilleur court-métrage et le Prix spécial de l’Union européenne du meilleur projet de film.
Ce Prix spécial, initié lors de la 28e édition, vise à soutenir la phase de post-production, souvent sous-financée. « Il récompense les jeunes cinéastes ayant des projets de films de fiction en phase de finition et en quête de moyens pour entamer la post-production », a précisé le diplomate.
