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FESPACO 2025 : « On n’a jamais vu ça à Ouagadougou, c’est unique ! »

Des milliers de Ouagalais sortis pour célébrer l'avant dernier jour du FESPACO 2025

La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) prend officiellement fin ce 1er mars 2025. Le vendredi 28 février, la veille, des milliers de Ouagalais sont sortis pour marquer d’une pierre blanche cette fête du cinéma africain. 

Par Nicolas Bazié 

Lorsque chacun se dirigeait vers le centre-ville de Ouagadougou pour vivre les derniers moments du FESPACO (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), probablement, personne ne s’attendait à se fondre dans une foule immense, perturbant ainsi toute circulation et rendant difficile l’accès aux sites abritant des activités de la biennale.

Jeunes, enfants, hommes et femmes ont pris d’assaut les artères menant vers lesdits sites. Chacun tenant la main de sa dulcinée ou de ses enfants. Il est 22h à Ouagadougou ; la ville bouillonne.

Nombre sont ceux qui ont préféré garer leurs engins très loin, pour mieux se faufiler parmi les autres festivaliers et pouvoir se rendre sur son site de choix. Là encore, il est presqu’impossible de se frayer un chemin aussi facilement.

Cette effervescence a provoqué la création de parkings spontanés un peu partout dont certains gérants sont même débordés, comme ce ‘’parkeur ‘’ qui crie : « il n’y a plus de place, continuez devant. Le parking d’ici est plein. Continuez devant s’il vous plaît ! ».

Entre klaxons assourdissants de motos ou de voitures et brouhaha de festivaliers ou encore la musique, l’ambiance est festive que ce soit à la Place de la nation, à la Maison du peuple, au siège du FESPACO ou à l’Espace gastronomique.

« On n’a jamais vu ça à Ouagadougou ! Les gens sont vraiment sortis. J’ai participé à plusieurs éditions du FESPACO, mais la 29e édition est unique », déclare Fousséni Traoré qui ajoute que c’était difficile d’avoir accès à un site à cause des longs rangs. « Les gens se piétinent, ce n’est pas du jeu…(rires) », dit-il.

Fousséni Traoré, festivalier
Fousséni Traoré, festivalier

Kam Sié Ndiega est sorti avec sa petite famille pour cette fête du cinéma africain. Il note aussi que le FESPACO 2025 est spécial. Il a dû garer son engin à la Maison du peuple et marcher jusqu’à la Place de la nation, avec son bébé dans les bras.

Kam Sié Ndiega tenant sa fillette
Kam Sié Ndiega tenant sa fillette

« Ma famille et moi sommes sortis pour visiter quelques stands et faire des achats. Nous avons mené un dur combat avant d’arriver ici (à la Place de la nation, ndlr). Le festival a su mobiliser du monde », affirme M. Kam. Aminata Zouré, son épouse, dit être contente de participer au FESPACO 2025. « Je suis très contente. C’est mon premier jour de sortir », dit-elle.

Aminata Zouré, épouse de Kam Sié Ndiega
Aminata Zouré, épouse de Kam Sié Ndiega

« C’est difficile d’arriver là où on veut. Il y a des motos, des véhicules et des piétons qui passent. Tout est mélangé », a fait savoir Mme Traoré, cette autre festivalière visiblement surprise de constater l’engouement à l’avant-dernier jour du FESPACO. « Il y a des sites que je n’ai pas pu visiter à cause du monde et des difficultés de se dépasser. Quand j’ai vu le rang, j’étais découragée », poursuit-elle.

Mme Traoré, une autre festivalière
Mme Traoré, une autre festivalière

Le 29e FESPACO prend fin ce 1er mars 2025. Pendant une semaine, des professionnels de l’industrie cinématographique venus du Burkina, d’Afrique et du monde ont célébré cette biennale qui met en lumière des œuvres de cinéastes de plusieurs nationalités.

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