Le mardi 8 octobre 2024, le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience à Ouagadougou une délégation de chefs coutumiers mossé de l’Association « Tond la Taaba ». Celle-ci est venue rendre compte de sa participation au Festival annuel du Roi de Gambaga, « Damma » 2024, au Ghana.
Par Gérard Guelbeogo
La délégation de chefs coutumiers mossé, sous l’égide de l’Association « Tond la Taaba », a séjourné du 26 au 29 septembre dernier à Gambaga au Ghana dans le cadre du Festival annuel du Roi de Gambaga, « Damma » 2024.
De retour au Burkina, des représentants de la délégation sont allés rendre compte au ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, dont le département a facilité le séjour pour accomplir ce rituel traditionnel.
La Direction de la communication du ministère rapporte que la délégation a «visité les tombes du père, de la mère et des deux frères de la Princesse Yennenga». Les chefs coutumiers, les représentants des différents « Dima » au Burkina qui ont effectué ce pèlerinage ont dit avoir prié pour que la paix revienne au Faso.
La délégation a aussi confié que «nos concitoyens en terre ghanéenne partagent avec nous les épreuves de la crise actuelle que traverse le Burkina» mais ils gardent la foi que «nous vaincrons cette guerre qui nous a été imposée avant le prochain festival en 2025».
La Direction de la communication rapporte également que le ministre d’Etat a remercié ses hôtes du jour pour les actions entrepreprises et le rôle qu’ils jouent dans la cohésion sociale et la co-construction du Burkina Faso libre et souverain. Il leur a fait savoir que la valorisation de la tradition est au coeur du programme du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.
Et dans ce cadre, le ministère jouera sa participation pour accompagner les garants de nos valeurs traditionnelles, pour une sauvegarde et une transmission à l’actuelle et à la future génération, a-t-il ajouté. «Enseigner l’histoire aux jeunes, c’est préparer l’avenir de la jeunesse», a-t-il conclu.