Sous la présidence du Premier ministre (PM), s’est tenue la première réunion de travail d’un nouveau comité de gestion de la Covid-19. C’était le lundi 11 mai où le PM Christophe Dabiré a laissé entendre que ce nouveau comité va « se pencher sur les dernières décisions d’allègement et voir comment agir pour qu’elles ne soient pas des facteurs d’aggravation au risque de plomber toute l’économie nationale ».
Par la rédaction
Créée par un décret en lieu et place d’un arrêté qui a créé le premier comité national de gestion de la Covid-19, la nouvelle équipe entend améliorer la gestion de la maladie à coronavirus. C’est certainement pour se donner plus de chance dans ce sens qu’un Secrétariat exécutif a été institué au sein de cette nouvelle équipe. Ce Secrétariat regroupe en son sein 03 officiers de l’Armée burkinabé dont le Colonel Major Théodore Naba Pale qui occupe le poste de Secrétaire exécutif du nouveau comité. Il est actuellement le secrétaire général de la défense nationale, un poste rattaché au premier ministère. De plus, il est le Secrétaire exécutif du Comité scientifique sur la sécurité nationale.
Son second au sein du nouveau comité du Covid 19 est le Colonel-major Aimé Barthélemy Simporé, nommé à la tête du Centre national d’études stratégiques en défense et sécurité. Ce dernier est aussi membre du Comité scientifique sur la sécurité nationale qui a été mis en place à l’issue du forum national sur la sécurité d’octobre 2017. Auparavant, le Colonel Aimé Barthélemy Simporé a été chef de la Division Opération de l’Etat-major Général des Armées du temps du général Honoré Nabéré Traoré.
Celui qui occupe la troisième place du Comité exécutif n’est autre que le Colonel-major Lazare Yago, un officier supérieur de la brigade nationale des sapeurs-pompiers, formé à l’école des sapeurs-pompiers de Paris. C’est un spécialiste de la gestion des cas similaires. Il est d’ailleurs le Directeur général de la protection civile, poste qu’il occupe depuis février 2010. Il est également le Président du conseil d’administration de l’L’Institut supérieur d’études de la protection civile (ISEPC). L’on dit qu’il est « très calé » sur la gestion de ce genre de situation. Ce sont donc trois officier supérieurs que le gouvernement burkinabè a engagés dans le combat contre la Covid 19.
Une équipe de combat dont les résultats sont très attendus ; l’ancienne équipe ayant obtenu des résultats mitigés. C’est une équipe de seize membres, placée sous la présidence du Premier ministre. Elle a comme attributions, entre autres, l’élaboration d’un plan d’action de lutte contre le Covid-19, la coordination de l’appui des partenaires dans la lutte contre la pandémie, mais aussi l’anticipation sur les risques et menaces potentiels en étudiant les conséquences sur la vie de la Nation en vue de proposer des mesures préventives.
Si la présence des militaires dans le Secrétariat exécutif suscite beaucoup de commentaires, il faut retenir que la plupart de ces crises sont d’ailleurs gérées par des hommes de tenue. Au Sénégal par exemple, c’est un officier qui est à la tête de l’instance en chargé de la lutte contre cette pandémie.
Mais au Burkina Faso, ils sont nombreux ces soldats bien formés à la gestion de ces genres de situation, mais qui ne sont exploités. Parmi ces soldats, figure le colonel à la retraite Gilles Séraphin Bayala, formé à l’école de défense NBC (Nucléaire Biologique, bioclimatique et Chimique) et qui aurait pu être rappelé en de pareilles circonstances.
