Dans son élan d’apporter sa contribution aux initiatives de gestion moins dommageable de la maladie à Coronavirus (Covid-19) qui impacte négativement tous les segments de la société burkinabé, le Groupe d’action pour la promotion du civisme fiscal (GAPCIF) a, au terme d’une réflexion murie, émis des mesures concernant plusieurs secteurs d’activités. Il s’agit de 45 mesures dont la mise en œuvre par le gouvernement et/ou par les collectivités territoriales, selon le GAPCIF, permettra à la fois de renforcer la mobilisation sociale autour de la lutte contre le Covid-19 et de soulager les populations.
Par La Rédaction
La conviction du Groupe d’action pour la promotion du civisme fiscal (GAPCIF) est établie que la suspension de « l’application de l’IUTS (Impôt unique sur les traitements et salaires, Ndlr) sur les indemnités et primes dans le secteur public » et l’ouverture d’une « une réforme globale sur l’IUTS pilotée par le secrétariat permanent chargé des politiques fiscales en tandem avec les universitaires et les syndicats » permettront de remobiliser l’ensemble des forces sociales autour de la lutte contre la maladie à coronavirus.
Au titre des mesures qui vont certainement, du moins selon le GAPCIF, soulager les populations, figure celle devant consister à « encourager les bailleurs à renoncer à au moins deux mois de loyers surtout pour les baux commerciaux et civils pour les personnes touchées directement par la maladie du covid 19 contre une exonération de l’impôt sur les revenus fonciers et de la contribution foncière sur la même période ».
Toujours dans le sens du soulagement des populations, le GAPCIF trouve que l’efficacité des mesures fiscales tiendrait notamment à leur accompagnement par des mesures sociales émanant du ministère en charge de l’Action sociale, mais aussi à une forte implication d’autres institutions comme le Conseil économique et social (CES).