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Gestion des frontières nationales : session d’évaluation d’un parcours

Le Conseil national des frontières a tenu, le 19 juin à Ouagadougou, sa première session ordinaire de l’année 2020. La cérémonie d’ouverture de cette session a été présidée par le ministre d’Etat en charge de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo, représentant le Premier ministre. 

Par André –Martin Bado (stagiaire)

Selon le ministre Siméon Sawadogo, cette « session est un tremplin pour le Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières de présenter le bilan de la mise en œuvre des orientations et recommandations formulées lors de la session 2019 ainsi que les résultats de l’évaluation de la phase pilote du Programme d’appui à la gestion intégrée des frontières ».

Du reste, le gouvernement burkinabé a adopté des référentiels en 2015, à savoir, la Stratégie nationale de gestion des frontières (SNGF) et son plan d’actions dénommé Programme d’appui à la gestion intégrée des frontières (PAGIF) pour la période 2016-2025 avec pour objectif de contribuer à l’impulsion du développement socio-économique et culturel des espaces frontaliers dans un environnement de paix et de sécurité. La session de ce 19 juin se veut donc l’occasion de révéler un bilan de la mise en œuvre de ces référentiels qui visent à faire en sorte que les zones frontalières du Burkina Faso soient de véritables espaces de développement et d’intégration sous régionale.

Pour mieux impacter dans ce sens, il s’avère, selon le ministre Siméon Sawadogo, « que le Conseil des frontières assure l’orientation, la coordination et le suivi en matière de gestion des frontières, évalue la mise en œuvre de la phase pilote dont dépend les deux autres phases, afin d’édicter les directives appropriées pour l’atteinte des objectifs visés ». A cet, il importe de rendre effectifs l’appui à la gestion intégrée des ressources naturelles partagées et des terres, la maîtrise des limites territoriales du pays, la sécurisation des frontières et des zones frontalières, l’amélioration de la présence et de l’image de l’Etat dans les zones frontalières, l’accompagnement et le renforcement de la coopération transfrontalière, la réalisation d’infrastructures socio-économiques et culturelles et le renforcement des capacités des acteurs frontaliers.

A noter que le Burkina Faso partage environ 3615 km de frontières avec six pays limitrophes. Ce qui, de l’avis du ministre en charge de l’Administration territoriale, pose «un certain nombre de difficulté dans la gestion des frontières ».

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