En prélude de la célébration de ses 10 ans d’existence, l’Institut africain des industries culturelles a annoncé des offres de formation subventionnées au profit des soldats, des Personnes Déplacées Internes (PDI) et des journalistes.
Par Daouda Kiekieta
Créé en 2013 et ouvert ses portes en 2014, l’Institut africain des industries culturelles (IAIC) va bientôt célébrer ses 10 ans d’existence. Les premiers responsables de l’établissement ont présenté aux Hommes de médias les couleurs de cette célébration qui va s’étendre sur toute l’année académique 2023-2024.
A l’occasion de cet événement, l’IAIC a décidé de réduire ses frais de formation sous forme de bourses d’études au profit des forces de défense et de sécurité (FDS), des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et leurs ayants droit, les personnes déplacées internes et les professionnels des médias.
«Nous sommes fiers d’annoncer l’élargissement de la bourse de réduction de 25% des frais de scolarité à toutes les forces combattantes et leurs ayants droit, ainsi qu’une bourse complète pour les personnes déplacées internes, et une réduction de 25% pour deux étudiants de chaque média au Burkina Faso» a déclaré le le directeur administratif de l’Institut africain des industries culturelles (IAIC), Guétawindé Ouédraogo.
Ainsi, les éventuels bénéficiaires de ses bourses de réduction doivent remplir les critères nécessaires pour s’inscrire dans une université au Burkina et prendre attache avec les l’administration de l’IAIC.
Selon le fondateur de l’institut, Dr Noël Sanou, cette offre vise à associer l’ensemble des partenaires de l’établissement à la célébration de ses 10 ans d’existence et contribuer à l’effort de paix.
«Notre domaine, ce sont les sciences de l’homme et de la société. C’est dans ce cadre que l’institut essaie de contribuer à l’effort de social de paix dans le pays. Dans un pays comme le nôtre, la matière première, ce sont la culture et le social. Il faut former des professionnels pour amener l’économie de la culture » a expliqué Dr Noël Sanou.
Le fondateur de l’IAIC a souligné que le Burkina Faso et l’Afrique disposent d’immenses potentialités culturelles, mais il manque les acteurs professionnels pour générer l’économie de la culture, mettre l’accent sur la dimension lucrative de la culture.
«Notre force, c’est notre culture. Donc, il fallait créer un institut dont la mission serait de former les managers, les gestionnaires, les communicateurs dans le domaine de la culture de façon générale, mais surtout des industries culturelles» soutient le fondateur.
L’Institut africain des industries culturelles (IAIC) propose plusieurs filières de formation selon le système Licence, master, doctorat (LMD).
Il s’agit notamment de la prévention des crises et gestion de la paix sociale, la communication institutionnelle et des collectivités, le management des produits services hôteliers, tourisme et développement local et marketing et gestion des industries culturelles et du tourisme.
Les frais de formation vont de 450 000 à 1 300 000 FCFA selon le niveau de formation, a indiqué le directeur administratif Guétawindé Ouédraogo.
Depuis l’ouverture de l’IAIC en 2014, l’institut a formé 460 étudiants, dont 137 forces de défense et de sécurité, 133 affectés de l’État ainsi que des étudiants de plusieurs pays africains dont le Cameroun, le Sénégal, la Centrafrique, et le Tchad.
Le fondateur de cet institut, Noël Sanou a précisé que son établissement est en partenariat avec plus 35 structures qui reçoivent leurs étudiants pour les stages.
Il a conclu que ces partenariats seront formalisés courant cette année 2023-2024 qui marque par ailleurs le 10e anniversaire de l’Institut africain des industries culturelles (IAIC).