L’Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA) en collaboration avec la direction provinciale en charge de l’agriculture du Tuy et le Centre écologique Albert Schweitzer (CEAS) a organisé une formation au profit des producteurs de Houndé, le mardi 19 novembre 2024 dans ladite localité. Cette formation vise à améliorer l’intégration du genre dans les activités agricoles.
Dans le but d’outiller les producteurs de Houndé dans la province du Tuy sur la prise en compte du genre dans les activités agricoles, l’Alliance pour la révolution verte en Afrique (AGRA) en collaboration avec la direction provinciale en charge de l’agriculture du Tuy a organisé une formation à leur endroit le mardi 19 novembre 2024.
Les producteurs, une vingtaine de VBA ou animateurs endogènes venus de plusieurs villages de la commune de Houndé ont pris part à ladite formation.
Assurée par le conseiller en promotion du genre par ailleurs agent à la direction régionale de l’action humanitaire et de la solidarité nationale des Hauts-Bassins, Salif Tougma, la formation a porté sur les modules à savoir la “définition des concepts”, la “méthodologie par l’intégration de la dimension du genre dans l’élaboration des projets et programmes agricoles” et les “outils d’analyse du genre dans le secteur agricole”.
Selon Salif Tougma l’objectif général est d’améliorer l’intégration d’une perspective sexospécifique dans les programmes, projets et interventions prioritaires.
Il a indiqué que la formation vise aussi à identifier d’une part les inégalités entre les hommes et les femmes et d’autres part les pistes de solutions pour leur prise en compte dans les projets et programmes.
Selon Serge Bationo, agent à la direction régionale de l’agriculture des Hauts-Bassins par ailleurs point focal du projet PRORES financé par l’AGRA, il s’agit à travers cette formation de permettre aux participants de tenir compte du genre dans la réalisation de toutes les activités agricoles surtout au niveau du foncier.
A l’en croire certaines tranches sociales notamment les femmes sont brimées dans le domaine foncier dans les villages. “ La femme contribue beaucoup à soutenir la famille et joue un rôle très important dans la production familiale. Mais c’est l’homme qui est généralement le propriétaire des exploitations” a-t-il fait remarquer.
Au terme des travaux les participants ont positivement apprécié la formation. C’est le cas de la productrice Womoumèna Bondé de Boho-Kari et du producteur Sylvain Domboué de Karaba. Tout en se montrant favorable à l’intégration du genre dans les pratiques agricoles, les producteurs se sont engagés à l’adopter et à la vulgariser auprès des producteurs dans leurs villages respectifs.