Le 24 février 2022, la fédération de Russie a lancé une opération militaire contre l’Ukraine, malgré les longues semaines de dialogue et de recherche de solutions par voie diplomatique, pour une sortie de crise. Cette offensive militaire a fendu les grandes puissances et d’autres pays du monde en deux camps. Il y a ceux qui s’opposent fondamentalement à l’agissement du Président russe Vladimir Poutine, le qualifiant de « provocateur », et ceux qui soutiennent la Russie dans son action.
Par Nicolas Bazié
L’attaque militaire de la Russie contre l’Ukraine fait des gorges chaudes au sein des grandes puissances occidentales et institutions internationales. Les condamnations sortent de partout pour rappeler à l’armée rouge de la Russie que son offensive contre le pays est injuste, dangereuse et même trop osée. Dans la foulée de cette crise, les Occidentaux à travers l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord), ont annoncé des sanctions économiques « sévères » contre le plus grand pays du monde (plus de 17 millions de km carré), afin d’obliger son président à renoncer à son plan d’invasion. Sans pour autant préciser les sanctions qui vont être prises.
Les Etats-Unis, la France, l’Allemagne, l’Angleterre font des discours d’intimidation, mais Poutine reste droit dans ses bottes, comme pour dire : « Je suis le maestro méconnu que tout le monde connait », et que les menaces sont tout simplement des encouragements à noter. Pendant que l’Union européenne condamne la crise, l’Organisation des nations unies (ONU) elle, est divisée.
Ce vendredi 25 février, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé que l’attaque aurait fait 137 morts et 316 blessés. En plus de cela, de nombreux bâtiments et infrastructures ont été endommagés voire détruits, suite aux bombardements russes sur la capitale ukrainienne, Kiev. Par ailleurs, des cohortes de réfugiés selon l’ONU, ont fui le pays vers les pays voisins comme la Pologne. La France quant à elle, a promis faire un don de 300 millions d’euros à l’Ukraine, en guise de soutien.
Que dit le continent africain dans tout ça ? Le président de l’Union africaine, le président de la république du Sénégal Macky Sall et le président de la Commission de l’Union Moussa Faki Mahamat, ont appelé la Russie au respect du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine. Se disant entièrement préoccupés « face à la très grave et dangereuse situation créée en Ukraine », ils ont exhorté les deux parties à l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu et à l’ouverture sans délai de négociations politiques.
La Russie peut compter sur d’autres puissances mondiales comme la Chine et l’Iran dans cette crise. Quoi de plus normal puisque le président de la république populaire de Chine, Xi Jinping a en ligne de mire Taiwan qu’il considère comme une partie indivisible.
Pour ce qui de l’Iran, son soutien à la Russie ne surprend personne, surtout quand on sait que les Etats-Unis lui ont donné du fil à retorde dans la question du nucléaire. Le ministre iranien des affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian, a accusé le jeudi 23 février, l’alliance de sécurité occidentale et l’OTAN, d’avoir déclenché une confrontation qui a conduit à l’opération militaire russe. « La crise de l’Ukraine trouve son origine dans les provocations de l’OTAN.
Nous ne pensons pas que le recours à la guerre soit une solution », a-t-il tweeté. L’Iran et la Russie sont considérés comme des alliés stratégiques, ayant des intérêts économiques et politiques communs, notamment sur des questions telles que l’accord sur le nucléaire iranien.
