Le Conseil des ministres des Affaires étrangères (CMAE) de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a tenu sa 50e session les 29 et 30 août 2024 à Yaoundé au Cameroun. Le Burkina y a défendu le bien-fondé de la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
A la tribune de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Jean Marie Karamoko Traoré, est revenu sur la création de l’ Alliance des Etats du Sahel (AES), rapporte l’Agence d’information du Burkina.
Pour le ministre Traoré, les chefs d’Etat du Burkina, du Mali et du Niger «ont pris la pleine mesure de la nécessité et de l’urgence de travailler à créer les conditions d’une plus grande capacité d’actions et de développement dans le Liptako Gourma face à tant d’adversités».
Il a ajouté que «c’est tout le sens de la création récente de la Confédération des Etats du Sahel animée par la volonté d’apporter une réponse cohérente et robuste aux aspirations des populations de l’Alliance des Etats du Sahel».
Le Burkina, selon le ministre Traoré, a signé plusieurs accords dans le domaine de la facilitation du transport et du transit dont l’impacts a amélioré les conditions de transport et de transit avec les pays voisins.
«Dans la même dynamique, le Burkina entend renforcer cet engagement sous le leadership du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, en tandem avec le Colonel Assimi Goita, chef de l’Etat du Mali, et le Général Abdouramane Tiani, chef de l’Etat du Niger», a poursuivi le chef de la diplomatie burkinabè.
La rencontre de Yaoundé était placée sous le thème « Développement des infrastructures de transport et de communication intra-OCI : instrument majeur de lutte contre la pauvreté et l’insécurité ».
La session a donné lieu à des échanges sur les sujets de la connectivité, de la croissance économique et de la lutte contre la pauvreté.
L’OCI est une organisation internationale créée en septembre 1969 à Rabat au Maroc et qui regroupe 57 Etats. Elle œuvre à la promotion de la coopération dans les domaines économiques, sociaux, culturels et scientifiques.
