Le Collectif des journalistes, activistes et leaders d’opinion victimes de menaces au Burkina Faso a sollicité, le 11 avril 2023, l’accompagnement du Conseil supérieur de la communication (OSC).
Par Nicolas Bazié
Le collectif des journalistes, des activistes et leaders d’opinion victimes de menaces au Burkina Faso trouve la situation «préoccupante» surtout avec «la multiplication des menaces de morts ouvertes, de toutes formes d’agressions et de violences».
Le collectif a donc pris l’initiative de rencontrer le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), M. Abdoulazize Bamogo pour lui présenter l’organisation de la société civile.
Conduite par son porte-parole Dr Arouna Louré, la délégation a aussi fait le point de la situation difficile et précaire que vivent leurs membres, avant de solliciter l’accompagnement du CSC, garant de la liberté d’expression et de presse au Burkina.
En substance, le collectif veut que le CSC plaide en sa faveur auprès des autorités du pays, afin qu’elles prennent toutes les mesures nécessaires pour protéger les journalistes victimes de menaces dans l’exercice de leur fonction.
Le président du conseil supérieur de la communication, M. Abdoulazize Bamogo a salué la démarche à sa juste valeur, avant d’insister sur « la nécessité d’observer la vigilance et la prudence dans ce contexte de grande fragilité.»
Il rassure que l’instance de régulation des médias « jouera son rôle auprès des autorités et des acteurs concernés pour une amélioration des conditions en faveur de la liberté de presse et d’expression au Burkina Faso.»
Plusieurs observateurs tirent la sonnette d’alarme sur les menaces et intimidations dont font face certains citoyens depuis plusieurs jours maintenant. C’est suite à la multiplication des menaces que le collectif a vu le jour en Avril 2023.