La Direction régionale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Nord a organisé une journée régionale de la culture du Nord, le samedi 23 novembre 2024 à la Maison des jeunes et de la culture de Ouahigouya. « Culture en milieu scolaire, facteur d’épanouissement et de mobilisation pour la cohésion sociale et la paix » a été le thème de l’activité qui a permis de désigner les représentants de la région du Nord à la 4e édition du Festival des arts et de la culture de l’éducation prévue en décembre prochain à Ziniaré dans la région du Plateau Central.
Par Zakiss Ouédraogo, correspondant dans le Yatenga
La journée régionale de la culture du Nord a été une tribune de prestations, de productions et d’expressions artistiques pour l’ensemble des troupes scolaires des provinces du Loroum, du Yatenga, du Zondoma et du Passoré. Les troupes ont compéti en théâtre, en ballet, en play-back et en poésie.
Après avoir suivi les différentes prestations, le jury, présidé par Abel Ouédraogo, artiste-comédien, a livré son verdict. Ce sont les premières troupes dans chaque discipline qui ont été retenues. Ainsi, c’est la troupe scolaire du Yatenga qui a été retenue en théâtre avec une note de 37,5/60.
En play-back, c’est celle du Loroum qui s’est illustrée avec une note de 46/60. La troupe scolaire du Passoré a occupé la première place en ballet et en poésie avec des notes respectives de 46,5/60 et de 42/60.
Ce sont ces troupes qui vont représenter la région du Nord au Festival des arts et de la culture de l’éducation (FACE). La 4e édition de ce Festival se tiendra du 18 au 23 décembre 2024 à Ziniaré dans la région du Plateau Central sous le thème «Culture en milieu scolaire, facteur d’épanouissement et de mobilisation pour la cohésion sociale et la paix».
Locman Nacambo, chef de service des sports et de la culture de la Direction régionale de l’Education du Nord, a été le président du Comité d’organisation de la journée culturelle. Il a estimé que l’activité a été un cadre pour les enfants de s’exprimer artistiquement et de s’épanouir.
«Nous avons travaillé ardemment pour la réussite de cette activité malgré les moyens limités», a-t-il dit avant d’ajouter que «Dans ce contexte d’insécurité, nous avons plus besoin de cohésion sociale et cela commence nécessairement par nos tout-petits».