Après l’annonce de la nouvelle du non renouvellement de Kamou Malo à la tête des Etalons A par un communiqué de la FBF daté du 12 février 2022, plusieurs voix s’élèvent pour fustiger cette position de la faitière du football burkinabè. Parmi ces derniers figure le vice-président de l’ASEC (club de première division) Koudougou, Rasmané Dermé.
Par Maestro, Correspondant
A l’élection du président de la fédération burkinabè de football, Lazare Banssé, son slogan était « ensemble pour un football meilleur au Burkina Faso »,nous confie le vice-président de l’ASEC Koudougou Rasmané Dermé.
« Au regard de cet appel, s’il y a quelqu’un qui doit partir actuellement c’est bien Lazare Banssé et non Kamou Malo. Tout simplement parce qu’il navigue seul, ceux-là même qui étaient derrière lui, qui l’ont poussé à la victoire, leur opinion ne compte plus à ses yeux. Nous (les responsables de clubs) nous ne savons plus où il veut aller. Je dis qu’il doit être le premier à partir parce qu’il n’a pas atteint ses objectifs de nous rassembler.
Au contraire c’est Malo qui a œuvré à ce qu’il soit là où il est, parce que Malo l’a qualifié pour la CAN, et l’a amené en demi-finales, même si le match de classement a été catastrophique. Malgré tout le coach Malo a travaillé », déclare Rasmané Dermé
Cette annonce de la FBF est une surprise désagréable selon M.Dermé. « Un certain nombre de choses n’ont pas suivis avant la prise de cette décision. Dans les normes et selon les textes si je ne m’abuse, un bilan devait être déposé par le sélectionneur auprès de la direction technique nationale (DTN), qui doit soumettre ce rapport au président, et enfin au comité exécutif. Et c’est après analyse que le comité exécutif pourrait prendre une décision sur le contrat. Au regard des échéances très proches, cette précipitation vient casser la dynamique qui était enclenchée ».
Le vice-président de l’ASEKC reconnais qu’il y’ eu une mauvaise communication de la part du coach sur ses objectifs, mais des manquements qui peuvent se corriger. «On apprend de ses erreurs, nul n’est parfait, tous les grands entraineurs ont appris à se corriger après des erreurs. Si on n’y prend garde c’est une mauvaise nouvelle qui va diviser le groupe, qui selon nos sources étaient déjà divisé… ».
L’expertise nationale doit être valoriser. « Rien ne nous coûte d’envoyer Malo pour deux ou trois mois se perfectionner pour corriger ses erreurs. De plus cette affaire vient confirmer les griefs à l’encontre de Lazare Banssé sur sa gestion au mépris du comité exécutif. C’est tout, sauf du management. Il semble avoir les reins solides, mais nous aussi nous attendons de voir…» ajoute M.Dermé de l’ASEC Koudougou.