Les examens scolaires ont débuté au Burkina le 4 juin 2024. La proclamation des résultats a été entravée par des problèmes liés au nouveau logiciel, le Système intégré de gestion des examens et concours (SIGEC). Le Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Centre, Henri Prosper Paré, a donné des explications à ce sujet lors du lancement du baccalauréat le mardi 18 juin 2024 à Ouagadougou.
Lancé l’année dernière, le Système intégré de gestion des examens et concours (SIGEC), cette innovation censée centraliser et simplifier la gestion des examens, rencontre des obstacles qui ont retardé la proclamation des résultats et perturbé l’administration des épreuves du BEPC, du BEP, du CAP et du CEP.
Le SIGEC, mis en place par la Direction des Systèmes d’Information (DSI) du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN), est conçu pour gérer l’ensemble des examens depuis l’inscription des candidats jusqu’à la proclamation des résultats.
Cependant, la non-maîtrise du logiciel par les utilisateurs et son instabilité ont entraîné de multiples problèmes.
Le Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Centre, Henri Prosper Paré, a reconnu les difficultés rencontrées et a donné des explications.
« Le SIGEC est un nouvel outil en développement. Il a ses points forts et ses points faibles. Il n’est pas encore totalement finalisé, ce qui peut entraîner des insuffisances sur le terrain. Les acteurs ne sont pas encore bien outillés pour son utilisation », a-t-il dit.
M. Paré a également souligné que le logiciel ne se limite pas à la correction des épreuves, mais gère l’ensemble du processus des examens. « Nous ferons un bilan à l’issue de l’ensemble des sessions d’examens du CEP, du BEPC, du CAP, du BEP et du BAC pour identifier les insuffisances, non seulement au niveau du logiciel, mais aussi chez les acteurs sur le terrain », a-t-il ajouté.
Il a rassuré que :«toutes ces lacunes seront utilisées pour améliorer le logiciel afin d’éviter les regroupements au niveau de la DSI, comme ceux observés cette année. Il y a beaucoup de critères à prendre en compte».