Salem Bazoum, 21 ans et fils de l’ancien président du Niger, Mohamed Bazoum, a bénéficié d’une liberté provisoire le 8 janvier 2024.
Par Nicolas Bazié
La justice militaire l’a autorisé à sortir de la résidence où il était pris en otage avec son père, renversé par un coup d’État le 26 juillet 2023. Il a été libéré sous condition.
Dans l’attestation de mise en liberté provisoire, signée par le chef d’escadron Moumouni Abdoulaye, greffier en chef du tribunal militaire de Niamey, l’étudiant de 21 ans est sommé de répondre à la justice dès qu’il y sera requis.
Dans le même document, le juge d’instruction du tribunal militaire précise que Salem Bazoum est « inculpé pour complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité ou à la sûreté de l’État».
En septembre 2023, l’ex-famille présidentielle à savoir Mohamed Bazoum, sa femme Hadiza Ben Mabrouk Bazoum et son fils Salem Bazoum avaient porté plainte contre l’État du Niger, devant la Cour de justice de la CEDEAO.
Les plaignants avaient dénoncé la « violation de la liberté d’aller et de venir ; l’arrestation et la détention arbitraires ; les violations des droits politiques ; les violations des principes de convergence constitutionnelle».