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Lutte contre la corruption : Des progrès réalisés par le Burkina 

Le représentant du ministre en charge de l'économie, parrain de la cérémonie, Daouda Kirakoya

Daouda Kirakoya, représentant du ministre en charge de l’économie, lors de la cérémonie d’ouverture du colloque international sur la lutte contre la corruption en Afrique, le mercredi 16 octobre 2024 à Ouagadougou, a annoncé que le Burkina a réalisé d’énormes progrès en matière de lutte contre la corruption. Il a fait savoir que plusieurs réformes ont fait du Burkina un pays conforme à la Convention des Nations unies contre la corruption.

Par Issoufou Ouedraogo 

Le Burkina, selon le représentant du ministre en charge de l’économie, Daouda Kirakoya, a pris le taureau par les cornes pour lutter sans merci contre la corruption. Pour ce faire, plusieurs réformes ont été faites .

Il s’agit, entre autres, de la réglementation des cadeaux aux agents publics dans le cadre ou à l’occasion de l’exercice de leur fonction, de l’élargissement de la déclaration de patrimoine et d’intérêts, du délit d’apparence.

Il y a également la possibilité pour les organisations intervenant dans le domaine de la gouvernance et des droits humains de se constituer partie civile dans les affaires de corruption devant les juridictions.

La célérité dans le traitement judiciaire des crimes économiques et le renforcement du cadre institutionnel et organisationnel de lutte contre la corruption au niveau national font partie aussi des réformes.

En outre, des structures et des outils ont été mis en place tels que les comités anti-corruption, les dispositifs de dénonciation et de traitement des actes de corruption.

Selon Daouda Kirakoya , « c’est bon, mais ce n’est pas arrivé » pour dire que des efforts restent à faire dans cette lutte contre le phénomène de la corruption. «Ces différentes réformes ont fait du Burkina Faso un pays conforme à la Convention des Nations unies contre la corruption », indique-t-il.

A travers l’engagement des plus hautes autorités, avec le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PASD), il est attendu en 2025 une amélioration de la note du Burkina dans l’Indice de perception de la corruption qui devrait atteindre le score de 45/100.

Vingt-cinq comités anti-corruption (CAC) ont été créés au sein du ministère de l’Economie et des Finances. En 2023, ces comités ont tenu 201 sessions d’information et de sensibilisation sur la lutte contre la corruption. Ces sessions ont permis de toucher 1 361 agents et 9 804 usagers, selon le représentant du ministre de l’économie, Daouda Kirakoya.

Dans cette dynamique de lutte contre le phénomène, « nous poursuivons la digitalisation intégrale des processus et des prestations afin de minimiser les contacts avec les usagers (….)», déclare-t-il.

Cela a produit des résultats dans la mobilisation des ressources propres au pays, fait savoir M. Kirakoya. Malgré le contexte sécuritaire, « la mobilisation des ressources propres en 2023 a atteint 2314,77 milliards de francs CFA, soit un taux de recouvrement de 101,58%», révèle-t-il.

Des services du département de l’Economie et des Finances sont toujours épinglés dans les rapports du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) et ils sont considérés comme étant les plus corrompus par les usagers.

« J’ai foi que la dynamique entamée et soutenue par la volonté politique au sommet de l’État permettra d’améliorer la gouvernance au sein du département au profit des usagers », conclut-il.

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