Plus 13 tonnes de drogues et de médicaments prohibés saisies ont été incinérées par les agents de la lutte contre la drogue. C’était le samedi 26 juin 2021 à l’occasion de la commémoration de la 34e Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic illicite de drogue à Ziniaré, dans la Province de l’Oubritenga, région du Plateau-Central. Cette cérémonie a vu la présence de plusieurs autorités de la région, notamment le Gouverneur de la région du Plateau-Centrale, Nana Fatoumata Benon née Yatassaye représentant le ministre de la Sécurité, ainsi que Lucien Hien, conseiller technique représentant le ministre Stanislas Ouaro en charge de L’Education nationale.
Par Tatiana Kaboré
Ce sont au total plus 13 tonnes de drogue et de médicaments prohibés qui ont été saisies par les différents services opérationnels. La saisie comprenait 6,178 tonnes de cannabis et 7,890 tonnes de médicaments prohibés.
Ces 13 tonnes ont été incinérées le Samedi 26 juin 2021 à Ziniaré à la suite de la cérémonie de lancement de la commémoration de la 34e édition de la Journée Internationale de lutte contre l’abus et le trafic illicite de drogue.
La gouverneure de la région du Plateau-Centrale, Nana Fatoumata Benon née Yatassaye, a laissé entendre que cette incinération représente un acte fort pour les acteurs en ce sens qu’elle va permettre de lutter contre ce phénomène qui prend de l’ampleur au Burkina Faso particulièrement dans le milieu scolaire. « Cela représente un acte fort dans le cadre de la lutte contre la drogue menée par le gouvernement », a-t-elle signifiée.
Cette lutte « holistique » interpelle tout un chacun, argue Fatoumata Benon née Yatassaye. Et d’ajouter que l’acte fort a été marqué, mais le reste doit suivre. Elle dit faire allusion à l’écriture d’une stratégie nationale de lutte contre la drogue. Une stratégie qui sera une stratégie intégrée étant donné que la question est « multisectorielle ».
Quant au Secrétaire permanent du Comité nationale de lutte contre la drogue, Franck Elvis Compaoré, il estime que le phénomène de la drogue est assez dramatique.
« C’est pourquoi nous avons voulu donner ce signal fort en vue de booster la lutte contre ce phénomène au Burkina Faso », a-t-il indiqué.
Lucien Hien, Conseiller technique du ministre en charge de l’Education nationale, représentant le ministre Stanislas reconnait que « la drogue est vraiment présente dans nos écoles ».
Il poursuit en déclarant que ces dernières années, de nombreux élèves ont été interpellés pour usage et détention de drogue, sans oublier les dérapages et les dérives socio-comportementales enregistrées dans les établissements scolaires.
Le conseiller technique du ministre en charge de l’Education nationale pense que les risques qui découlent de ce phénomène sont nombreux parmi lesquels l’échec scolaire, la détérioration des liens sociaux, la violence, les actes d’indiscipline et d’incivisme grandissants dans le pays.
